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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
moins 6. 000 calories, alors même qu'ils contiennent une proportion considérable de substances terreuses.
même après un séjour de plusieurs années dans un lieu
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Le ligneux, au contraire, développe au plus 4. 000 calo-
ries; il convient par conséquent beaucoup moins que le charbon de terre aux opérations qui exigent le con-
cours d'une température très-élevée et particulièrement à celles qui se rattachent à la fabrication du fer.
En outre, les bois, dans l'état où ils sont livrés aux usines par les exploitations forestières, forment de véritables mélanges de ligneux et d'eau hygrométrique, développant sous un poids donné des quantités de chaleur fort inégales et toujours inférieures à celles
qui résultent de la combustion du ligneux pur. Les effets calorifiques produits par la combustion du bois restent tellement au-dessous de ceux qu'on obtient de la combustion du charbon de terre ; ils sont d'ailleurs tellement inégaux, en raison de la diversité des doses d'eau hygrométrique contenues, même dans les bois de la même coupe, que les avantages dérivant de l'uniformité de composition de la matière ligneuse se trouvent en fait considérablement réduits. Les bois, au moment de l'abatage , tiennent une quantité d'eau hygrométrique que plusieurs causes font varier, mais qui est rarement inférieure à o ,8 2 pour 1, oo de ligneux. Cette dose se réduit diversement, sous les
influences atmosphériques, selon le lieu, le climat, la saison, le temps écoulé depuis l'abatage , etc. Dans les forêts de l'Europe centrale, les bois coupés pendant
l'hiver ne retiennent guère à la fin de l'été plus de 0,4o d'eau ; cette dose est souvent réduite à o,53, au moment où les bois sont employés par les usines ou dans l'économie domestique ; enfin, la proportion d'eau hygrométrique ne descend guère au-dessous de 0,20,
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sec. Mais pour les bois conservés à l'air, sous les diverses influences qu'implique ce mode de conservation, la teneur en eau hygrométrique, au moment de l'emploi du bois, s'élève au moins, selon l'époque de l'année et la situation de chaque fragment dans le dépôt, de 15 à 5o p. 'ou au-dessus de cette limite inférieure. Les chiffres suivants donnent, au reste, la mesure de l'infériorité que les bois présentent sous ce rapport. Lorsqu'on brûle, avec l'équivalent exact d'air à o° C. ,
un charbon de terre de qualité ordinaire tenant 1° p. oo de cendres et produisant seulement 6.000 calories, on développe par la combustion une température de 2.020° C. qui ne varie guère quand la proportion des matières terreuses mélangées varie elle-même dans une proportion assez notable. Le ligneux pur, en dégageant 4. 000 calories, ne développe qu'une température de 1.700° C. : la tempéra-
ture se réduit à 1.58o° C., quand le bois tient
o,Lin
d'eau p. oo de ligneux , et à I. 1 20° C., quand la proportion d'eau atteint 0,82.
La présence de l'eau hygrométrique dans le bois n'aurait pas d'inconvénient, dans le cas où il s'agirait seulement de produire une quantité déterminée de chaleur, et où les produits gazeux de la combustion devraient être rejetés dans l'atmosphère à une tempé-
rature inférieure à celle où se condense la vapeur d'eau contenue dans ces gaz ; mais il en est autrement lorsqu'il s'agit de phénomènes qui ne se produisent qu'à une température élevée. Il est évident, par exemple, à la vue des chiffres précédents, que la fusion de la
fonte et le soudage du fer, qui exigent des températures comprises entre 1.200° C. et 1.400° C., ne peuTOME III, 1853.
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