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POUR LA FABRICATION DU FER.

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MÉTHODE NOUVELLE

En admettant également que l'exploitation d'usines centrales au bois consommant les combustibles d'un grand district forestier puisse donner lieu, nonobstant la concurrence des usines au charbon de terre, aux hé: néfices considérables évalués à la fin du chapitre II, et dans le tableau présenté ci-dessus (5o) , comment pourra-t-on établir, à la satisfaction des deux intérêts en présence, c'est-à-dire des propriétaires de forêts et des maîtres de forges, la répartition de ces bénéfices? Les difficultés que ce partage soulèverait, surtout dans les contrées où la propriété forestière est trèsmorcelée, ne sont-elles pas insurmontables ? La concurrence, telle qu' elle existe aujourd'hui dans les principaux groupes métallurgiques de la France entre les propriétaires de forêts et de nombreux maîtres de forges, n'offre-t-elle pas en définitive, pour résoudre ces difficultés , le moyen le plus simple et le plus conforme aux tendances générales de la civilisation?

L'existence même des petits établissements au nombre de plusieurs centaines dans quatre ou

cinq

groupes métallurgiques, qui depuis 1822 ont pris une importance considérable, n'est-elle pas un symptôme assuré des véritables convenances de l'industrie métallurgique et de la propriété forestière ? Ne doit-on pas dès lors abandonner les forêts et les .usines au bois à ce régime de libre concurrence qui, nonobstant de graves inconvénients, a imprimé aux autres genres de propriété et d'industrie une impulsion si féconde?

Avant de chercher la réponse qu'il convient de faire partijurer cet antago -s à ces questions pour l'occident de l'Europe et en nisme , dans le contrées du Nord culier pour la France, je vais d'abord exposer sommaiet de l'Orient o fleurit la métal - minent les principes adoptés dans les autres contrées, 32. Principe s a do pMs pou r con _

lurgie au bois.

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pour régler les rapports de la propriété forestière et de l'industrie métallurgique.

En Russie, l'organisation de la propriété minérale réunit toujours les deux intérêts dans la même personne. Les grandes concessions de mines faites par les souverains dans le cours des derniers siècles, ont toujours attaché aux gîtes minéraux concédés, les forêts nécessaires à l'exploitation et au traitement métallurgique des minerais. Les lois d'origine plus récente qui attribuent au propriétaire de la surface le droit exclusif d'exploiter les mines, ont également eu pour résultat, dans un pays où la propriété n'est point morcelée, de réunir dans les mêmes mains la propriété des usines et celle des forêts. Le partage à faire entre les forêts et les usines, des bénéfices dus à la production des métaux,

ne donne donc lieu, dans le système russe, à aucune difficulté. Souvent même et pour simplifier la compta-

bilité des usines, on n'attribue aucune valeur au sol forestier, en sorte que la question de répartition ne se trouve pas même soulevée.

En Suède, la propriété des forêts est, dans la plupart des cas, distincte de celle des gîtes minéraux et des usines métallurgiques. Elle est parfois morcelée à l'infini; sous ce rapport les forêts de paysans de la Dalécarlie, de l'Upland, du Wermland , de l'Elfsborg , etc., rappellent complétement l'ordre de choses

qui s'est établi dans plusieurs parties de la France pour la propriété agricole. L'expérience a depuis long-

temps signalé les embarras que cet état de choses pouvait entraîner, et l'on s'est appliqué à les prévenir

au moyen de règlements parfaitement adaptés à la nature des Choses. Le principe de la législation suédoise est en harmonie

avec des faits, qu'il n'est point donné à l'homme de