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EMPLOI DU CHLORE

DANS LES ANALYSES

Le sulfure est bien lavé, séché et grillé ; on dose le zinc à l'état d'oxyde (1).

d'oxygène, dont la rapidité est en rapport avec celle de l'arrivée du chlore, et qui persiste longtemps, avec une rapidité décroissante, après qu'on a cessé le courant de

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Oxyde et sulfure de cuivre.

Alcalis caustiques. - L'action du chlore sur l'oxyde de cuivre hydraté, en présence des alcalis caustiques, est assez difficile à comprendre, mais en même temps

importante à constater, parce qu'elle peut être employée très-utilement dans les analyses. Considérons d'abord une dissolution de cuivre renfermant l'oxyde CuO , dans laquelle on verse progressivement une dissolution moyennement concentrée de potasse. Les deux liqueurs étant à la température ordinaire , on obtient un précipité bleu verdâtre, dont la couleur et la composition dépendent du degré de concentration et de l'excès de la dissolution de potasse. Dans la liqueur contenant le précipité en suspension, on fait arriver un courant de chlore ; on voit l'oxyde de cuivre chan7er rapidement d'état et devenir progressivement noir, grenu et très-lourd. Le même fait se présente à toute température. Quand on opère à 5o ou 400, ou a une température supérieure ; on observe, au bout d'un certain temps , un dégagement très - abondant (i) Cette méthode d'analyse conduit à des séparations bien nettes et ne demande pas une très-grande habileté de la part de l'opérateur. On peut la modifier dans sa dernière partie, c'està-dire pour la séparation du plomb et du zinc. Quand on a transforméles sulfures en oxydes, au lieu de traiter par l'acide acétique, on peut dissoudre dans l'acide chlorhydrique, saturer par la potasse, puis ajouter de l'acide acétique, et enfin obtenir la séparation par l'action du chlore dans une liqueur acétique. Cette modification rend l'analyse un peu plus longue, mais 'elle serait utile dans le cas où la quantité de plomb serait un

peu considérable, parce qu'alors on ne serait pas certain de

-dissoudre tout l'oxyde de zinc, en présence d'une forte proportion de peroxyde de plomb.

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chlore.

Quand on opère à froid et qu'on laisse l'oxyde de cuivre dans la liqueur, après avoir interrompu le courant de chlore, on observe au bout d'un certain temps un dégagement de bulles qui peut durer plusieurs jours. Il se manifeste encore, après qu'on a lavé l'oxyde de cuivre par décantation, à cinq ou six reprises. Il faut considérer dans ce phénomène trois points principaux : le dégagement rapide d'oxygène pendant et peu de temps après l'action du chlore ; 2° le dégagement lent et continu de bulles se formant au sein de l'oxyde de cuivre, qui se continue pendant plusieurs jours à la température ordinaire, et se manifeste dans le cas même où l'effervescence d'oxygène n'a pas eu lieu pendant l'action du chlore, dans le cas encore où on a lavé l'oxyde par décantation ; 2° enfin et surtout il faut expliquer le changement de l'oxyde de cuivre, passant de l'état gélatineux et hydraté à l'état noir et grenu, et cela aussi bien à une température très-basse qu'à une température voisine de l'ébullition. Dégagement rapide d'oxygène. - Le dégagement d'oxygène qui a lieu pendant qu'on fait arriver le chlore dans la liqueur est d'autant plus intense que la température est plus élevée, la dissolution de potasse plus concentrée et que le chlore a déjà été mis en oeuvre pen-

dant plus longtemps. Il est produit évidemment par une action catalytique de l'oxyde de cuivre sur les sels

oxygénés du chlore contenus dans la liqueur. Nous avons indiqué déjà précédemment que l'oxyde de cuivre

n'est pas la seule substance qui ait cette propriété ; le quartz pulvérisé la possède, bien qu'a un degré moins