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TERRAIN TRIASIQUE. — ARGILES IRISÉES.

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Ce gaz n'était pas inflammable, et l'on n'a pu y découvrir d'acide carbonique libre. Voici l'explication donnée par M. Demoly : « L'air atmosphérique, entrant par le trou de sonde et se trouvant en contact avec des pyrites de fer, les décompose par son oxygène. Le résultat de cette combustion donne de l'acide sulfurique, qui, en contact avec Veau de bitume du schiste bitumineux, élève beaucoup la température et produit une véritable distillation, en donnant naissance à un mélange d'hydrogène sulfuré et d'hydrogène carboné. « Quant à la présence de l'azote libre, elle s'explique parfaitement dans les circonstances présentes, tant par la décomposition de l'air, dont l'oxygène se porte sur la surface des pyrites contenues dans le schiste bitumineux, que par la décomposition des produits organiques que contiennent les terrains dans lesquels le gaz prend naissance. » Et l'on concluait, comme conséquence, que le dégagement gazeux ne tarderait pas à cesser, ce qui eut lieu en effet. M. Pidancet émet les explications suivantes : « On sait que le sulfate de chaux est soluble et que, d'un autre côté, il est réductible par les matières organiques qui peuvent se brûler lentement au détriment de son .oxygène, et le transforment ainsi en sulfure de calcium. Celui-ci, au contact de l'humidité, se décompose, et donne naissance à de l'hydrogène sulfuré et quelquefois à un dépôt de soufre. « Quant à Yhydrogène carboné et à Yazote, ces deux substances résultent habituellement de la décomposition des matières organiques, et on sait que le gaz dés marais, qu'on rencontre dans la vase de nos étangs et des eaux fangeuses, est ordinairement un mélange de ces deux substances. Cela établi, qu'on suppose donc que les débris d'animaux et de végétaux viennent à se décomposer dans une eau plus ou moins chargée de sulfate de chaux, et on comprendra sans peine la possibilité de la formation d'un mélange gazeux analogue à celui observé à Grozon, en 1846. »

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