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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( 68 ) v e r t . Ces bulles sont souvent continues , parfois ce»- pèndant i n t e r m i t t e n t e s . Si l'on examine les fragmens de roches sur lesquelles on se t r o u v e , on reconnaît facilement trois espèces bien distinctes ; la première est un poudigue dont la p l u p a r t des galets sont basaltiques et cimentés par l'arragonlte. Cette roche faisait partie de la couche qui boi'de la rivière , mais qui n e contient d'arragonite que très-près de la source ; la seconde est u n travertin remarquable par sa translucidité ; il a empâté des roseaux, dont les uns sont eux-mêmes chan- gés en t r a v e r t i n , tandis que d'autres , sans doute , plus éloignés de la s o u r c e , ont donné lieu à quelques cou- ches de tourbe t r è s - i m p u r e . Enfin , la troisième espèce de roche est u n grès cimenté par le calcaire, et qui n'est autre chose que le sable de l'Allier, réagglutiné par les dépôts de Veau minéi-ale. Tout p o r t e à ci'oire que l'eau déposa d'abord de Tarragonite qui a cimenté le p o u - dingue ; qu'elle a p r o d u i t ensuite les masses de traver- t i n remplies de roseaux, et que sa force productrice s'est affaiblie au p o i n t de fournir seulement un ciment ca- pable d'arrêter et de solidifier les sables qui l'entouraient, jusqu'à l'époque actuelle, où elle n'abandonne rien autre chose q u ' u n léger dépôt d'ocre jaune qui suffit à peine p o u r colorer les cailloux qu'elle baigne. Une troi- sième source sort du sol à peu de distance du lieu que nous venons de décrire , mais elle ne présente rien de p a r t i c u l i e r , q u ' u n grand dégagement d'acide c a r b o - nique.