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( 44 ) sur des plateaux de montagnes, ou mémé' sur leurs pentes, quand elles se trouvent dans une région ou dans une atmosphère 'souvent humide. On en trouve encore, à diverses hauteurs, dans les côteaux et dans les plaines, sous des attérissemens formés par des dépôts postérieurs à la formation de ces tourbes ainsi que sur les rivages de la mer, au-dessous des sables dont ils sont couverts. Les bancs de tourbes sont plus ou moins suivant la nature du compacts et serrés ...détritus des végétaux qui les composent, dont les tiges sont conservées entières ou très-divisuivant le plus ou moins d'épaisseur sées : de la couche déposée, dont le fond se trouve comprimé et serré par son propre poids quand elle est épaisse, et plus lâche quand le dépôt n'a pas été considérable ; 3o. enfin, suivant

qu'il y a ou

n'y a point de terres rap-

portées par les alluvions postérieures, sur les -bancs de tourbes. Les bancs de tourbes sont quelquefois entre-

mêlés de dépôts sableux , argileux et coquilliers. Au-dessous des couches de tourbes, on trouve ordinairement une couche de marne ou

argille crayeuse.. Il est des pays où cette marne est très-recherchée pour l'agriculture. Souvent plusieurs bancs de tourbes sont les uns au-dessus des autres, séparés par des dé-

pôts de sable d'argile et de terre. L'épaisseur des bancs de tourbes est trèsvariable. On en connoît qui ont depuis six, pouces jusqu'à vingt pieds.

Les bancs de tourbes sont ordinairement

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parallèles aux dépôts dans le fond des vallées, et

leur direction suit aussi celle de la vallée à moins qu'elle, n'ait été dérangée , ou que la formation de la tourbe n'ait été même interrompue 'par un courant rapide traversant la

vallée , ou par quelqu'autre cause qui a influé

sur l'état des eaux dans la vallée. On peut voir, dans l'outrage de Dultic , intitulé : Lettres sur les hommes et les montagnes , des détails intéressans sur une marche progressive des tourbières , analogue à celle des glaciers dans certaines montagnes. 04 a rencontré , au-dessous de certaines couches, dans la vallée de la Somme , des chaussées anciennes , divers instrumens à l'usage des hommes, et des pièces de monnoie. II pal-oit certain que les tourbières se renouvellent, au moins dans les circonstances favorables à leur formation. Il est constant aussi

que leur renouvellement n'a lieu que trèslentement.

Iv.

Moyens de reconnoître l'existence des tourbes.

On peut espérer qu'une vallée renferme de la tourbe lorsque son fond est large , évasé uni, et que les eaux y stagnent, ou Y coulent doucement en serpentant d'un côté 'à l'autre. La nature des plantes qui croissent dans les

marais ou les vallées , ne peuvent être un caractère pour reconnoître l'existence des tourbes qu'autant que les vailées ne seroient pas recou--. vertes d'une couche de terre végétale, suffisante