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SUR lES SALINES

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libre , en sorte que les ouvriers manoeuvrent à leur aise , et peuvent veiller à ce qu'il s'amasse le moins possible d'écailles. Au lieu de

raient, et les deux autressalifieraient-à 'grand

de crochets qui supportent à Moutiers le fon4 des chaudières, on se sert de piliers de fonte placés au-dessous et dans le foyer. Les plaques de tôle portent des rebords qui saillent à; Pextérieur , au moyen desquels on les assemble à?. vis et écrous. Le fond est aussi uni que s'il n'était que d'une, seule pièce. Plusieurs chaudières sont accolées entre elles de manière -à tirer parti du calorique qui se dégage de tous les foyers. Si l'on brfilait de la houille, il faudrait que .ceux-ci eussent une ...Hile alimentée jar un courant d'air actif, et très-rapprochée iu fond dés chaudières. La disposition la plus favorable des chauDisposition dières doit varier avec le incide d'exploitation. d" d"' dières. A la saline de IVIoutiers , si on voulait traiter une partie des eaux par le procédé actuel pour purifier complètement le reste , au moyen des eaux-mères et de la chaux, il faudrait placer cinq chaudières sur deux rangs. Deux des, angles seraient échauffées par les vapeurs des Voyers placés sous les trois autres , et évapore-: raient lentement Peau , saturée de là source. On ferait. dans la c,haildièÉe du milieu du sel

tour de toutes les chaudières, pourrait servir

Ces énormes iowions et de cette multitude

à petits 7gains avec l'eau purifiée , et l'on

scheloterait dans les deux autres à grand feu.. on se contentait de séparer Au contraire muriate et le sulfate- de magnésie, etc. par Veau de chaux , on disposerait les cinq cha.uchères sur trois rangs. Il y aurait un foyer sous chacune de celles des Coins. Deux- schelote-

feu. On ferait du sel à gros grains dans la chaudière du milieu qui n'aurait pas de foyer. Dans tous les cas la fumée, après avoir circulé au-

encore à chauffer-une étuve pour sécher le sel. A Dieuze et à Moyenvic les chaudières Sont chateti,,..

absolument enfermées deux à deux dans des

chambres pyramidales fermées par des cloisons èn planches. Cet arrangement a l'avantage de-concentrer la chaleur et 'd'intercepter les couvans d'air qui pourraient refroidir le bain ; mais ilepeut aveirrinconvénient, s'ilest mal appliqué,. défaire obstacle .à l'écoulement des vapeurs, et

deforcerreau à prendre unetaute température' pour se vaporiser : il est donc essentiel tablir un tirage actif hors des chambres.' A Mo yenvic on se contente d'adapter, à cet effet, un tuyau àleur partie supérieure. Probablement on trouverait de grands avantages à se servir de moyens plus puissans, qui:enlevant rapidement l'eau gazeuse à mesure qu'elle se formerait, l'em-

pêcherait de retomber en gouttelettes dans la chaudière , et diminuerait la pression qui s'oppose à la vaporisation.

Les machines aspirantes les p lus simples, telles que, celles qui servent à empêcher les cheminée

de fumer, pourraient être essayées. En Irlande: <, on emploie avec succès les ventilateurs pour a.c. célérer la distillation des eaux- de-vie.

Il serait peut-être aventageux d'imiter ce

qui se pratique-. en petit dans les distillations en vaisseaux clos ; mais alors il faudrait imaginer des moyens analogues faux. réfrigérans des machines -a feu, qui opérassent aiee celé-