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MACHINE D'ÉPUISEMENT

pour soulever les colonnes d'eau aspirées ou soulevées par

le jeu soulevant et les 5 aspirations des jeux foulants et vaincre toutes les résistances, c'est-à-dire, d'après les calculs faits précédemment, 18.017 kilog. L'effort total à produire au moment de la levée est donc de 179.217. Or l'effort exercé par la vapeur sur le piston n'est que de 71.5oo kilog., c'est .à-dire qu'il est inférieur à l'effort nécessaire pour produire le mouvement de 107.717 k. Ce poids d'environ 1o8. 000 kilogrammes, qui se trouve

en trop au moment de la descente des tiges et en moins au

A DOUBLE EFFET,

rendre libre la partie du poids de la maîtresse tige qu'il équilibrait. Grâce à cela, toute la partie de la maîtresse tige située au-dessous de l'attelage du balancier travaille absolument comme la maîtresse tige d'une machine à simple effet, c'est-à-dire à la traction pendant la levée, et pendant la descente, elle n'est comprimée que par son propre poids. Le second avantage est de permettre un emploi très-prolongé de la détente, grâce aux masses en mouvement dont l'importance se trouve considérablement accrue.

moment de leur levée, résulte des dimensions qu'on est obligé de donner à la maîtresse tige pour la faire suffisamment résistante; pour en annuler l'influence nuisible, on suspend un poids égal à l'extrémité du balancier établi audessous de la machine d'épuisement comme l'indique la

fig. 6 de la Pl. III, et dont l'autre extrémité est reliée par une bielle à la maîtresse tige. Ce balancier qui est en tôle, sert en même temps à transmettre le mouvement aux poutrelles de distribution et aux pistons des pompes à air. Il pèse lui-même environ 5o. 000 kilogrammes.

L'établissement de ce contre-balancier d'équilibre et du poids qu'il porte à son extrémité est d'absolue nécessité avec une machine à double effet toutes les fois que la profondeur de l'épuisement conduit à donner à la maîtresse tige des dimensions telles qu'elle pèse plus que la moitié de la colonne d'eau à refouler, mais il procure deux avantages très-importants qui compensent largement les frais de son établissement. De ces avantages, le premier est de faire que la maîtresse

tige n'est jamais soumise à des efforts de compression exercés par la vapeur. En effet, son poids propre suffisant parfaitement et au delà à produire le refoulement de l'eau dans les colonnes montantes, on voit que le rôle de la vapeur admise au-dessus du piston est purement et simplement d'annuler le poids porté par le contre-balancier, et de

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111.

Conditions de marche de la machine.

Diagrammes obtenus.

Pour se bien rendre compte des avantages de la machine que nous venons de décrite, il est indispensable d'étudier les conditions dans lesquelles elle marche en comparant le travail de la puissance au travail des résistances de toutes natures. Pour cela le moyen le plus simple est évidemment de les représenter graphiquement l'un et l'autre. Diagramme da travail. Le travail des résistances est sensiblement uniforme ; il correspond à un effort moyen de 71.5oo kilogrammes, ainsi que nous l'avons établi précédemment; il sera donc représenté dans le diagramme du travail, fig. 1 t de la Pl. III, par le rectangle f, g, li, e, dans lequel la base f, e représente la course de 5m,16, et l'ordonnée f, g représente à la même échelle 71. 5oo kilogrammes.

Quant au travail de la vapeur, il sera représenté par la surface a, G, c, d, e, f, dont le contour supérieur a été construit par points, en calculant l'effort exercé par la vapeur sur les deux pistons à dix moments également espacés de la course.

D'après la figure, on voit que jusqu'au point ni de la course, il y a excès de la puissance sur la résistance, et qu'à partir de ce point, l'inverse se produit. Mais l'ensemble du travail de la puissance devant être égal à celui de la résistance jusqu'à la fin de la course, la vitesse des masses en