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REVUE DE GÉOLOGIE.

M. II. C. SorTroncs de sigillaires en place. a décrit un gisement du Yorskhire méridional où le grès

YORKSHIRE.

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houiller contient une dizaine de troncs de sigillaires dans leur position naturelle avec leurs racines adhérentes, en forme de stig-

maria. Ces arbres ont crû sur un sol aujourd'hui formé par un schiste argilo-terreux. Les plus petits ont quatre racines, les plus grands en ont huit. L'auteur, en discutant la position de ces racines par analogie avec ce qui se passe pour les végétaux actuels, en conclut qu'a l'époque houillère le vent dominant de la région était le vent d'ouest.

M. J. Thomson N Polypiers carbonifères. ANGLETERRE. a décrit quelques polypiers nouveaux du calcaire carbonifère, appartenant au genre Rodophyllum. Ces polypiers proviennent d'une couche qu'on peut suivre dans toute la formation carbonifère d'Angleterre et qui est, par excellence, le gisement des coraux simples. BASSIN ANGLOFRANÇAIS.

M. G o ss el e t (5) pense que le terrain

houiller peut exister entre Fléchinelle et Hardinghen et passer ensuite sous le Pas-de-Calais pour se relier avec les couches houillères de Bristol et du pays de Galles. Contrairement à l'opinion de MM. Pr estwic h et Go d win-Aus t e n, l'auteur croit que la partie souterraine du terrain houiller, en Angleter.re, doit être recherchée, non pas au nord de Londres, mais au sud; dans le Kent, le Sussex et le Hampshire. Il rappelle que MM. Bri a r t et Corn et ont signalé l'analogie des houilles de Bristol aveç celles de la Belgique. BASSIN DU NORD ET DU. PAS-DE-CALAIS. M. Potier (A) pense que

le terrain houiller du Nord, au lieu d'être absolument concordant avec le calcaire carbonifère, est en stratification transgressive

relativement à ce dernier. Remarquant que l'accumulation de plusieurs couches de houille sur un même espace suppose un affais-

sement correspondant du sol, il ne croit pas qu'un tel mouvement puisse s'accomplir avec une régularité absolue : de là ces phéno-

mènes tels que la réunion de deux couches de houille en une seule. Le calcaire a été rencontré tout près de la houille à Haisnes Geai. Society, 28 avril 1875. Geai. Mag., 1874, 556.

Soc industrielle du Nord de la France, no 6, 1874. Assoc. française. Lille, 1874, 373.

TERRAINS.

Go5

et à Meurchin; mais, plus à l'est, il s'intercale entre ces deux formations des grès stériles et du côté de Mons, elles sont séparées par une épaisseur assez considérable de schistes à possidonies. Il semble donc qu'il y ait eu un envahissement successif du bassin, vers l'ouest, par les eaux qui ont déposé les grès et les schistes houillers et, en même temps, une diminution dans le nombre des couches de houille que l'on peut espérer rencontrer. BASSIN DE VALENCIENNES.M. G ossele t(i), en s'appuyant sur ;es

travaux de MM. Fuchs et 01 ry relativement à la reprise des concessions de Marly et de Crespin, a présenté quelques considérations sur l'allure des terrains houillers au sud du bassin de Valenciennes. L'auteur persiste plus que jamais à penser, contrairement

à M. Dormoy, que le terrain houiller existe sous la ville de Valenciennes. Puis, interprétant divers sondages, il en déduit une coupe du bord méridional du bassin avant ses dislocations. D'après cette coupe, les assises carbonifères se seraient déposées presque

à angle droit sur la tranche des couches siluriennes et dévoniennes. Depuis, il y a eu de nombreux renversements, par suite desquels la série dévonienne est venue, en divers points, recouvrir le terrain houiller suivant des plans de rupture très-peu inclinés à l'horizon. En certains cas, comme à Quièvrechain, il en résulte une structure des plus compliquées. Couches marines clans le terrain houiller. MM. Cornet et Bri art (2) ont signalé des plaquettes de calcaire à crinoïdes, semblables au petit granite des Ecanssines, intercalées BASSIN DE MONS.'

dans des schistes et grès du terrain houiller à Baudour, dans le bassin de Mons. Outre les crinoïdes, on trouve dans le calcaire des brachiopodes, parmi lesquels Productus carbonarius et Chonetes Laguessean a. Ces espèces caractérisent le second niveau de fossiles

marins du terrain houiller belge, le premier étant formé par les schistes à possidonies.

M. Brady a Nummulite carbonifère. BASSIN DE NAMUR. découvert, dans des fragments de calcaire carbonifère de Namur qui lui avaient été communiqués par M. Van den Broeck (3), un fossile microscopique appartenant au genre nummulite, qu'il a (I) Soc. géol. du Nord, II,

113.

Soc. géol. de Belgique. Mém. Il, 52. Soc. géol. de Belgique. 'Mem, I, 16.