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strR LA COMPOSITION

Les chimistes français , après l'introduction de la théorie de Lavoisier, se fondant sur la difficulté de combiner le zinc et le soufre par la chaleur , considérèrent la blende comme

un oxyde sulfuré de zinc. Cette opinion fut d'abord combattue par Proust, qui, ayant analysé quelques espèces de cette mine, trouva que le zinc devait y exister à l'état Métallique (i). Ille analyse de blende brune, que j'ai faite peu après, m'engagea à adopter la même conclusion (i) ; l'analyse du docteur Kidd conduit directe. ment à là. même opinion, et à la vérité elle est incohérente avec toute autre : je la crois généralement reçue maintenant par les chimistes et les minéralogistes; par conséquent', si la blende est un sulfure

de.'zinc ; une analyse exacte pourra 11011S faire C.diina.ître les proportions dans lesquelles le

soilfre et le métal' se combinent, ce qui n'a pas encore été déterminé par des expériences satisfaisantes .,Il n'y a pas de .donte,d'après table des sulfûres.', -donnée 'efans'. le second Volume des dineales de Philosophie, r, ,

atome de tous lés metaux ne se combine avec un ou avec deux atomes de soufre_LMais, quoiqu'on trouve Clans cette table que la blende approche d'être cornpoS4'd'un atome de Zinc et d'un atome de s.ciufre , cette composition ne

s'accorde pas exactement avec les poids de ces atomes déternies par d'autres 'données

DE LA 13LENDE.

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ce manqué de cdincidence pourrait être attribué à des erreurs dans l'analyse de la blende, ou à des mécomptes dans lesquels je serais tombé en déterminant le poids d'un atome de

zinc. Afin d'éclaircir ce point , et aussi de

voir si le fer que la blende contient est à l'état d'oxyde ou métallique, et s'il est combiné avec le soufre , j'ai fait plusieurs analyses soignées de cette mine, et je n'étais satisfait que lorsque j'obtenais le poids exact de la blende primitivement employée , ce qui est beaucoup plus difficile que ne peuvent se l'imaginer ceux qui ne sont,.,Pas versés dans.. les analyses chimiques. Werner décrit -trois sous-espèces de blende, distinguées chacune par leur couleur, savoir :

la jaune, la brune ,et la noire. Je n'ai pas'encore soumis la blende noire à l'analyse ; mais je trouve que les sous-espèces jaune et brune

s'accordent à peu près dans leur composition la seule différence est que la-brune contient plus de fer que la -jaune. Je n'ai jamais analysé de blende jaune qui ne contînt du fer l'espèce la plus pure que j'ai rencontrée, contenait i pour loo de ce métal, pendant que les espèces de blende brune en contenaient plue de 12 pour Ibo.. D'après cela, je crois qu'il...ne, peut' y avoir de doute que la blende jaun6:lie: soit la plus pure. Il est probable qu'il y en a quelques espèces transparentes et cristallisées,

qui peuvent être entièrement libres de fer, (i) Journ. de Physique, tom. VI Pag. 79. (2) Jameson's mineralogy, II.

quoiqu'il ii&-.'m'en soit tombé aucune sorilla main.

Comme ma méthode d'analyse fut toujours