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AUX USINES DU CREUSOT.
210 ESSAIS EFFECTUÉS SUR UNE MACHINE CORLISS
danger. Le frein adopté au Creusot est disposé de telle t'acon
entraîné par les poids du grand plateau 11 tournera en sens contraire du mouvement de l'arbre, le bras du levier B s'élèvera, l'effort '7C diminuera, et le serrage aug-
que lorsque le frottement varie, le serrage varie aussi
mentera.
n'est même pas, dans certains cas, exempte de quelque
né;
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automatiquement ; si le frottement augmente ou diminue, les mâchoires, en s'inclinant, provoquent une diminution ou une augmentation du serrage. Voici la disposition fort simple au moyen de laquelle ce
résultat est obtenu On comprend, de suite, à l'inspection du dessin de la fig. 2, que si le grand bras du levier B se relève, le serrage sera diminué, et que si ce bras s'abaisse, le serrage sera augmenté. Or ce levier B porte un plateau r chargé de poids et s'appuie, par la tige s, sur le ressort u. Appelons : p les poids du plateau r, it l'effort vertical
du ressort, 1 et
les distances à l'axe 0 des points
d'application des forces p et 7c, le levier B étant horizontal.
Le serrage est provoqué par la résultante des deux forces p et 7c, ou des deux forces p
1
et 7c, en supposant
la force p transportée au même point d'application que la force TC . L'effort réel provoquant le serrage est donc p 57
C'est-à-dire que si '7C augmente, le serrage diminue, et que si 7C diminue, le serrage augmente. Supposons que le frein étant horizontal, les frottements
augmentent, les mâchoires tendront à être entraînées dans le sens du mouvement de rotation de l'arbre, mais alors le bras du levier B s'abaissera en même temps que les mâchoires, l'effort 7c du ressort croîtra, et comme nous venons de le voir, le serrage sera diminué. Si, au contraire, le frottement est trop faible, le frein
La tension du ressort peut varier depuis zéro jusqu'à être égale à p puis p
)7;
l'effort du serrage peut donc varier de-
jusqu'à zéro, c'est-à-dire entre des limites éten-
dues, st p
-)7
a une valeur importante.
En prenant un ressort assez énergique, un bras de levier B assez long (*), on aura, pour de très faibles variations dans l'inclinaison des mâchoires, une variation notable dans le serrage, c'est-à-dire que le frein se maintiendra sensiblement horizontal. De même, on pourra faire varier, dans des limites as-
sez étendues, les poids p ajoutés dans le plateau r (**), sans que le bras du levier B, et par suite les mâchoires du frein, s'écartent de la position horizontale d'une manière importante. Nous allons montrer immédiatement quelles sont les conséquences qui découlent de ces propriétés. Supposons le frein en équilibre et horizontal, la machine
étant réglée à une vitesse déterminée Soient P les poids du grand plateau, p ceux du petit (*) Les dimensions du levier du frein qui a servi aux essais étaient les suivantes Distance de l'axe 0 au point d'attache de la bielle b. Id. Id.
ici,
id.
0,20
du plateau r. 1,80 de la tige s.. 2,25
(**) Les poids p mis dans le plateau r ont pu sans inconvénient varier dans les essais, de 80 à 330 kilog ; la tension du ressort (n) a varié elle-même de 10 à 100 kilog.
