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EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
l'alimentation des chaudières qui fournissent la vapeur employée à.la distillation. Enfin, les gaz non condensés passant dans l'acide sulfurique, .on peut admettre que les pertes en ammoniaque de ce chef sont également nulles. Il y a deux chaudières de dissolution servant alternativeinent, et deux de précipitation dont une seule sert à la fois : un cycle entier dure 24 heures. Tous les appareils sont installés dans un bâtiment à trois étages, dont je donne les plans, Pl. XII, fig. 3. F. Calcination du carbonate de zinc.
La calcination du carbonate de zinc a lieu dans des fours à réverbère. Si la flamme n'était pas en contact avec la matière, la dépense en combustible serait trop considérable, ou alors la décomposition ne serait pas complète. On a remarqué d'ailleurs que le blanc de zinc couvre d'autant mieux qu'il retient moins d'acide carbonique. Il est vrai qu'il est plus blanc, lorsqu'il n'est pas tout à fait décomposé. On emploie des fours à chauffe gazogène, ne donnant presque pas de fumée. La masse est disposée sur la sole et tout d'abord se décompose en décrépitant vivement. A la fin, on l'amène dans la partie la plus chaude, et on la remue constamment pour renouveler les surfaces. La production en blanc de zinc est de 350 kil. par 24 heures.
5. Traitement des matières plombeuses riches. Les produits riches obtenus sont 10 Du plomb riche qu'on soumet à la coupellation ; .20 Un mélange d'oxyde de plomb et de plomb argentifère renfermant 2 1/2 p. 100 d'argent, qu'on soumet à la fusion réductive, ou qu'on introduit dans le plomb riche
DANS LE HARTZ.
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pendant la coupellation. C'est ce qu'on nomme le procédé par imbibition. Dans cette opération, le plomb métalli-
que et l'oxyde se séparent grâce à leur différence de densité ; le premier se réunit au bain, tandis que l'autre nage à la surface, en formant une couche de litharge
l'argent tout entier va avec le métal fondu. L'opération se fait dans des fours de coupelle. perfectionnés, toujours du type allemand (Pl. XII, fig. 4). Le four est isolé et non adossé à une muraille comme les anciens fours. Le perfectionnement le plus important consiste dans l'adjonction de chambres de condensation. Le rampant, divisé en quatre conduits, amène les gaz dans un
système de carneaux en serpentin, aboutissant à une cheminée Le développement des carneaux atteint 200 mè-
tres de long, sur une section de 8 mètres. La sole, circulaire, de 2',70 de diamètre, ne présente rien de spécial. Le chapeau est en tôle, protégé contre l'oxydation par un revêtement intérieur en marne. Le foyer, alimenté au 'bois, est soufflé ; la grille a une surface de 0,42. On introduit le mélange par portions, après avoir dé-. crassé la surface du bain métallique, et, après chaque introduction, on enlève les oxydes formés à la surface ; après quoi seulement on donne le vent et on poursuit la coupellation. Pour une charge de 8 tonnes, elle dure trente heures. L'argent brut produit va à l'affinage. Les abzugs, les litharges et les débris de coupelle, qui sont encore argentifères, sont fondus dans un four à cuve pour plomb d'ceuvre.
6. Frais de traitement. Voici les frais des diverses opérations 10 Transformation du plomb d'ceuvre en alliage triple et plomb marchand (opérations 1 et 2). Par tonne de plomb d'ceuvre passé, on a
