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NOTE AU SUJET DE L'ALIMENTATION
DES CHAUDIÈRES DANS LA VAPEUR
tait d'un régulateur placé sur le côté dans la partie basse de la chaudière, remontait au-dessus de l'eau, et sa .partie crépinée traversait diagonalement le volume de vapeur en montant constamment. La crépine déversait ainsi son eau sur tout le faisceau
de manière qu'il ne présente aucune partie horizontale dans toute sa. longueur, y compris la partie crépinée, et
tubulaire. La même pompe Thirion pouvait desservir l'un ou l'autre
des tuyaux alimentaires. La pression à la chaudière étant de 91g,25, on a commencé à alimenter avec le régulateur de façade en faisant fonctionner le Thirion le plus lentement possible. Tout allait bien, aucun choc ne se produisait. On a forcé ensuite l'allure de la pompe, des chocs ont immédiatement ébranlé le tuyautage avec une violence telle qu'elle inspirait des craintes pour sa solidité. On a fermé -alors le régulateur de façade et alimenté avec. le régulateur de côté ; le fonctionnement était parfait et absolument silencieux.
Nous avons successivement lancé le Thirion à toute vitesse, nous l'avons stoppé brusquement, nous lui avons fait subir de nombreuses variations d'allure : jamais le moindre bruit ne s'est produit dans le tuyautage.
Après l'expérience, on a visité les deux tuyaux inté: celui du régulateur de côté était absolument intact, celui du régulateur de façade était déformé 'et rieurs
affaissé dans l'eau par les chocs. Toutes ces expériences nous paraissent concluantes, et l'on peut résumer la question comme suit. Les chocs constatés dans les tuyaux d'alimentation dans la vapeur installés jusqu'ici sont dus à ce que, au-delà d'une certaine vitesse d'alimentation, particulière, d'ailleurs, à chaque appareil, l'eau renfermée dans la pipe alimentaire est violemment rejetée sur le régulateur par la
vapeur du coffre pénétrant dans la pipe
le procédé le
plus simple pour éviter ces mouvements d'eau et, par* conséquent, les chocs, est de disposer le tuyau d'alimentation
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qu'il aille toujours en montant.
On sera conduit, le plus souvent, à placer les régulateurs alimentaires sur le côté des chaudières. Il n'en saurait résulter aucun inconvénient ; il suffira, en effet, d'installer sur le tuyautage, avant le régulateur fixé sur la chaudière et en un :point facilement accessible, un second régulateur. C'est par celui-ci qu'on règlerait l'alimentatien, le premier restant toujours ouvert en grand. C'est, en Somme, une disposition de régulateurs analogue à celle qui est adoptée pour les chaudières d'Allest, où elle n'a donné lieu, jusqu'à présent du moins, à aucune observation..
D'ailleurs, si l'on croyait préférable de supprimer ce régulateur supplémentaire, on pourrait toujours établir une-transmission de mouvement simple, renvoyant sur la façade de la chaudière la manoeuvre du régulateur latéral. La Ciotat, août 1891.
