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LOIS,

DÉCRETS

ET

ARRÊTÉS SUR LES CREDITS de 1869.

DÉPENSES restant à faire au crJanvier 1870.

l

Travaux exécutés par l'Etal dans les conditions de la loi de 1842

francs. 4.ÎO0.0OO

5.620.077

Subventions aux compagnies de chemins de fer, payables en capital

6.000.000

49.296.569

Subventions pour chemins de fer d'intérêt local.

3.800.000

Totaux

MINES.

5j

le prix moyen de 1 fr. 21 c, donnent un accroissement de près de 75 p. 0/0, en même temps qu'une diminution du prix moyen sur le carreau des mines (malgré le renchérissement de la maind'œuvre), de 6 centimes par quintal métrique.

francs.

24.704.203

On a pu constater, pendant l'année 1869, une amélioration sensible dans la situation des usines à fer. Les commandes y arrivent en grand nombre et le travail y paraît assuré pour longtemps.

110.620.849

En déduisant du total des dépenses à faire les crédits de 1870, ci On trouve, pour les dépenses à somme de

au î" janvier 1870

faire au 1"

janvier 1S71, la 97.960.099

Il reste, en outre, à pourvoir au payement des subventions remboursables en annuités. Le montant de ces annuités s'élèvera : francs. 22.795.150

En 1869, à Et en 1870, à

28.792.680

INDUSTRIE MINERALE. Les renseignements sur la situation de l'industrie minérale ne peuvent comprendre que les,dix premiers mois de l'année 186g; toutefois, en tenant compte des faits connus à ce jour et des enseignements de l'expérience des années antérieures, on peut, dès maintenant, apprécier que la production des mines de combustibles, malgré les circonstances difficiles qu'un certain nombre d'exploitations ont eu à traverser, surpassera, d'une manière notable, la production de i868 et atteindra i5i millions de quintaux métriques, tandis qu'en 1868, elle dépassait à peine 128 millions. Le prix moyen du quintal métrique sur le carreau des mines, pour toute l'étendue de l'Empire, ne dépassera probablement pas 1 fr. i5 c. Ce prix était, eu 1S68, du 1 lf. 20 c. environ : il y aura donc eu réduction de 5 centimes de 1868 à 1869; cette réduction, minime encore, peut être attribuée eu grande partie à une diminution des prix des charbons dans le bassin de Valenciennes, pendant les premiers mois de l'année. Les chiffres ci-dessus, comparés avec ceux de l'année i85g, la dernière de la période décennale antérieure, et pendant laquelle l'extraction était seulement de 76,810,676 quintaux métriques et

FONTES. — La production des fontes au combustible végétal, tant en fonte brute pour affinage ou pour moulage en seconde fusion qu'en fonte de moulage de première fusion, peut être évaluée, d'après les chiffres de fabrication des mois déjà connus, à 1,408,000 quintaux métriques, valant ensemble 19,52.4,000 francs ; celle des fontes fabriquées avec un mélange de combustible végétal et de combustible minéral, à 682,000 quintaux métriques, valant 8,465,ooo francs, et celle des fontes au combustible minéral, à 11,473,000 quintaux métriques, valant 100,268,000 francs. La production totale, pour toute la France, ne sera donc pas inférieure ài5,565,000 quintaux métriques, valant ensemble 128,255,000 fr. En 1868, le chiffre annoncé pour la production totale de la fonteétaitde 12,155,900 quintaux métriques,valant 114,232,000 fr. Il y a donc, de i869 sur 1868, une augmentation de 1,429,000 quintaux métriques dans la production et de i4 millions dans la valeur produite ; en même temps, le prix moyen de la tonne de fonte, qui n'était que de 94 fr. 10 cent., s'est élevé à g4 fr. 5o cent. Comparée en outre avec la production de l'année i85g, qui était de8,645,gg5 quintaux métriques, la production de 1869 fait ressortir un accroissement de plus de moitié, dans la production de la fonte en France pendant une période de dix années. 11 convient, d'ailleurs, de remarquer que la diminution qui avait affecté d'une manière presque continue d'année en année, de i85g à 1868, la production des fontes obtenues tant au charbon de bois qu'à l'aide du coke et du charbon de bois mélangés, n'a point fait de nouveaux progrès en 1869. Les prix se sont maintenus, en général, à un taux plus élevé et, dans certains centres industriels, la tendance à la hausse paraît encore exister.

FERS. — Le chiffre de la fabrication des fers, pendant la campagne de 1869, peut être évalué :

Pour les fers au bois, à 366,ooo quintaux métriques, valant 12,554,000 francs ;