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.EN AQUITAINE ET DANS LES PYRÉNÉES. 39 de diamètre et une épaisseur de 2 millim., 5. Mais leurs dimensions peuvent être un peu supérieures et atteindre i5 millimètres sur 4 millimètres d'épaisseur. Quelques années auparavant (1837) d'Archiac avait établi /V. biarritzana pour des échantillons très communs à Biarritz ayant de 6 à 12 millimètres de dia¬ mètre; « la plupart de ceux, dit-il, qui par leur accumulation constituent des lits subordonnés aux calcaires marneux des falaises de Biarritz n'ont que 6 millimètres de diamètre... » Il n'est pas douteux qu'il ait eu principalement en vue les formes radiées du niveau supérieur, et c'est ainsi que l'espèce a été comprise en 1855 par Delbos (Descr. géol. de l'Adour, p. 3 1 7 ) et par Kœchlin Schlumberger (Bull. Soc. géol. [2], t. XII, p. 12 35), qui indiquent l'espèce comme caractéristique des couches à Eupatagus ornatus. Il est vrai que dès l'origine d'Archiac lui réunit une forme du Marboré. En 1846, ce même auteurÙ) lui réunit N. atacicus, mais en 185o (Hist. des progrès de la Géol, t. 3, p. 19), il la considère encore comme caractérisant les couches à Eupatagus ornatus du phare jusqu'à l'Atalaye et au Port Vieux ; toutefois, dans le tableau de la page 2 34, il la cite à la Fontaine de la Mé¬ daille, dans les Corbières et à la Montagne Noire. La même confusion existe dans la Monographie, où elle est indiquée comme accompagnant souvent N. in- termedius, mais où elle est également citée à la Gourèpe. A partir de ce mo¬ ment, les auteurs perdent tout à fait de vue la définition primitive de l'espèce, et ce nom n'est plus appliqué qu'à une forme des niveaux inférieurs. C'est, en particulier, le cas pour de La Harpe qui la considère comme caractérisant les niveaux inférieurs de Biarritz jusqu'à la Gourèpe et montre les caractères qui permettent de la distinguer de N. contorlus des couches plus élevées de la villa Marbella; il signale en particulier les filets cloisonnaires plus ou moins recourbés ou ondulés, tandis qu'ils sont droits et raides dans l'espèce de l'Eocène supérieur. J'ai montré, en 1905, qu'il fallait revenir à la dénomination proposée par Leymerie, l'espèce ayant du reste été figurée par cet auteur pour la pre¬ mière fois. Cette manière de voir a été du reste admise par M. Doncieux et par Boussac. Les caractères ont été bien indiqués par Leymerie et par de La Harpe : l'es¬ pèce peut atteindre, comme je l'ai dit plus haut un diamètre de i5 milli- Mém. Soc. géol. de France [2], t II, p. 198.
