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|(8) | |de Plat-de-Gier (680 mètres), de Drocourt (668 mètres), d'Eboulet et de Comberigol (606 mètres), de Villeboeuf (565 mètres). |Les travaux portent généralement sur un petit nombre de couches dans les bassins appartenant à l'étage houiller supérieur ou Stéphanien ; on en compte cependant 14 dans le bassin de Saint-Etienne et 21 dans celui d'Alais. Dans le bassin de Valenciennes, qui appartient à l'étage houiller moyen ou Westphalien, le nombre des couches est beaucoup plus considérable, mais avec une moindre puissance. On en compte jusqu'à 42 dans la concession de l'Escarpelle ; mais l'épaisseur moyenne des couches ne dépasse pas 87 centimètres dans ce bassin, tandis qu'elle est de 2 m. 93 dans celui de Saint-Etienne et de 1 m 46 dans celui d'Alais. On rencontre à Saint-Eloy deux couches dont l'épaisseur va jusqu'à 25 mètres, et dans le bassin d'Aubin une couche qui atteint 30 mètres. |Nombre des mineurs, hommes, femmes et enfants. - Le personnel des houillères, en distinguant les ouvriers employés au fond de ceux qui sont employés au jour, se divise comme suit : |HOMMES.| JEUNES GENS de 16 à 18 ans. | FEMMES. | ENFANTS de 13 à 16 ans | TOTAUX. | |A l'intérieur | 87,000 | 5,700 | " | 4,700 | 97,400 | |A l'extérieur | 28,500 | 2,300 | 5,000 | 4,100 | 39,900 | |ENSEMBLE | 115,500 | 8,000 | 5,000 | 8,800 | 137,300 | | |En 1895, le nombre des ouvriers, montant à 137,300 en nombre rond ; s'est accru de 2,700, dont 1,500 hommes et 1,300 femmes avec 100 enfants de moins. Si l'on entre dans le détail, on reconnaît que le personnel intérieur a augmenté de 1,000 et celui de la surface de 1,700, conséquemment dans une proportion beaucoup plus forte. Cette augmentation du personnel est en rapport avec l'augmentation de la production, qui est de 600,000 tonnes. | |Total des journées de travail et des salaires. - Le nombre total des journées a passé de 38,373,000, en 1894, à 38,898,000, soit 525,000 de plus pour 1895. Par suite de cette augmentation du nombre des journées, le total des salaires s'est accru d'un demi-million et a été de 159,492,000 francs. Le salaire quotidien qui résulte de ces chiffres est légèrement plus faible que celui de l'année précédente ; il est de 4 fr. 10 au lieu de 4 fr. 14. Le salaire annuel a baissé lui-même de 20 francs et se chiffre à 1,161 francs. | |Moyenne, par ouvrier, des salaires, des journées de travail et de la production dans les principaux bassins. - Le tableau ci-après indique le taux moyen des salaires, le ren- | | |(9) |dement des ouvriers et les frais de main-d'œuvre par tonne de combustible produit, en ce qui concerne les principaux bassins et l'ensemble des bassins de la France : | |[tableaux] | |Le chiffre des salaires des deux catégories d'ouvriers varie d'un bassin à l'autre, en raison des conditions dans lesquelles s'exécutent les travaux, des facilités plus ou moins grandes qu'offre le recrutement des mineurs, etc. Il n'est pas en rapport avec la production journalière moyenne par ouvrier, qui est influencée par la méthode d'exploitation, l'épaisseur et le degré de pureté des couches exploitées, la solidité du toit, la distance des chantiers au puits d'extraction, le mode de roulage souterrain. |De même, les frais de main-d'œuvre par tonne sont très variables d'un bassin à l'autre suivant les conditions locales : c'est ainsi qu'à Alais, ils sont exceptionnellement élevés à cause de l'importance des triages et lavages que l'on fait à la main dans la plupart des mines du département du Gard. |La production annuelle par ouvrier n'a pas varié sensiblement d'une année à l'autre pour l'ensemble des exploitations françaises. Les frais de main-d'œuvre ont décru de 11 centimes par tonne ; il y a lieu de remarquer que le prix moyen de vente des charbons s'est abaissé de 21 centimes par tonnes. |Les grèves survenues dans le cours de l'année 1895, au nombre de six, n'ont pu exercer une influence bien sensible sur l'ensemble de la production et des salaires. La plus importante a été celle de Champagnac (Cantal), à laquelle ont pris part pendant 94 jours 540 ouvriers en moyenne. |Le nombre des journées de chômage résultant des grèves a été de 51,000 seulement ; et l'on a vu précédemment que le nombre des journées de travail s'était élevé à près de 38,900,000 | |Mines. - Statistique. |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque