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| (58) |annuelle des tués, sur un effectif de 10,000 ouvriers, pour les mines de combustibles, les autres mines, carrières souterraines et les carrières à ciel ouvert. Ils permettent de voir que les chances de mort par accident ne sont pas plus grandes dans les mines que dans les carrières souterraines et même que dans les carrières à ciel ouvert, surtout si l'on tient compte qu'un grand nombre de ces dernières ne sont exploitées que pendant une partie de l'année. | |CARRIRERES A CIEL OUVERT |[tableau] | |NOMBRES PROPORTIONNELS DES MORTS SUR 10,000 OUVRIERS. | | PROPORTION ANNUELLE DES OUVRIERS TUES DANS LES MINES ET DANS LES CARRIERES. |(Nombres proportionnels : Echelle de 1 millimètre pour 1 tué sur 10,000 ouvriers). (Nombre [illisible] : Echelle de 1 millimètre pour 10 ouvriers tués). | | (59) |On peut déduire aussi de l'examen des diagrammes que la mortalité est en décroissance sensible dans les mines, tandis qu'elle se maintient au même niveau dans les carrières souterraines et augmente même dans les carrières à ciel ouvert. |Comme les diagrammes l'indiquent, le nombre des ouvriers tués, par 10,000 ouvriers employés, a été en 1895 : | |Dans les mines de combustible de 11.9 |Dans les mines diverses 13.2 |Dans les carrières souterraines 16.7 |Dans les carrières à ciel ouvert 16.1 | |Ce sont les mines de combustibles, ainsi qu'on voit, qui ont causé proportionnellement le moins d'accidents mortels. Le même fait s'était produit les trois années précédents. | |Liste des accidents dus au grisou ; examen de leurs causes. Le grisou a occasionné en 1895 douze accidents, parmi lesquels deux n'ont fait aucune victime ; sur les dix restant, huit seulement ont revêtu la forme habituelle d'inflammation, tandis que dans les deux autres, il y a eu simplement asphyxie par le gaz, sans inflammation. Voici d'ailleurs la liste de ces accidents, avec l'indication succincte de leurs causes : | | [tableau] | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque