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(45) il surclasse les mines de fer et Il c beaucoup les petites mines de. houille. Le jour s‘est malheureusement encore notablement aggravé, le gronde majorité des accidents y étant duo aux autres causes. Le nombre de tués aux 3 millions de postes pour l’ensem- ble fond et jour est or suitedéfamrahle. Il est un peu supérieur à celui des mines lignite ctaux deux tiers de celui des mines de fer. Les incapacités permanentes ont nettement augmen- dcliouille té. Dans les carrières souterraines, le nombre Lie tués porté à 1o.ooo ouvriers, qui avait, en 19516, avec au fond rap- 251,5 rejoint sensiblement la mu enne de la période 1920-1 93:5 plus favo- rable que la pério c rgäë—igàà, et était en :9517 remonté à 27,2, atteint 27,61911 1 1&8. Le jour s‘est amélioré, ce même nombre étant passé de 16, en zgftç à 12,8 en igé8,cedernicr inférieur à celui de 1 9516. Les incapacités permanentes, rapportées à 10.000 ouvriers, ont par contre augmenté, passant pour le fond de 3 1 ,1; en 1 91 7 à 35,3 en 19138, ce qui porto larcin-capacités permanentes fond et jour à a 8,2. Dans Ics carrières à ciel ouvert, les nombres de tués et d‘inca- pacités permanentes rapportés à 1 o .o o o ouvriers sontrcspcctivc- ment passés de 10 et 1 1,6 en 19117 à 8,1l, et 16,6 en 1968. Les nouvelles statistiques d‘accidents plus détaillées pour le jour montrent l’importance des accidents éboulements. par explosifs et surtout par Ÿ. I En ce qui concerne les mines de combustibles minéraux solides, les tableaux 59 D et 59 E, donnent une comparaison entre divers pays producteurs quant au nombre de tués rapporté à. 3 millions de postes fond et jour ou au million de tonnes de charbon extrait. Il est évident que l‘on passe des chill‘rcs du tableau D à ceux du tableau E en divisant les premiers parle triple du ren- le général fond etjour de chaque pays. C‘est assez (lire que seul traduire fidèlement la sécurité. Le second tableau est au contraire profondément influencé par la facilité plus ou moins grande et in mécanisation plus ou moins effectives, peut avancée des exploitations. Les Pays-Bas qui occupaient depuis 1938 le premier rang l‘avaient cédé en 191’16 à la Grande-Bretagne et en 19517 à la Belgique pour ne plus occuper eux-mêmes dans ces mémés années que le troisième rang; mais ils ont, en 19û8 rcpns la première place distançant de beaucoup les autres paysï La France qui avait pendant la guerre perdu le deuxième rang qu‘elle avait longtemps détenu, et repris celui-ci en 193w et 1 9 f1 7 est passée en 1 9 fi 8 au quatrième rang. GnIsoo. La vmt CONDITIONS DE Là. SÉCURITÉ EN 1948. DE LA tram-D’ŒUVRE son La L’état physique SÉCURITÉ. du suppression de la personnel plupart des s‘est amélioré par suite de la restrictions sur les produits alimentaires. Par contre, l'introduction massive de main-d‘œuvre étrangère a en une influence néfaste sur la sécurité; cette main-d‘oeuvre n’avait pu faire l‘objet que d‘une formation professionnelle accélérée qui s‘est avérée déficiente au début de l‘emploi au fond= notamment en cc qui concerne l’application des règles de sécu- rité. La discipline de ces nouveaux ouvriers laissait souvent à désirer, ce personnel ayant tendance à croire que les consignes imposées constituaient une gène dans 1c travail et non une garantie. Cc recrutement massif et hâtif a été particulièrement sensible dans les houillèræ du Bassin de Lorraine, en raison du pro- gramme plus important de développement de ce basein et du remplacement nécessaire de la main-d‘œuvre disparue du fait de la guerre. C‘est ainsi ue la moyenne journalière du nombre de postes fond y est pass e de 20.238 en janvier à 23.365 en trop peu avancées pour qu’on puisse production juger de façon on La nos MÉTHODES maxmonarww, nÉcamsarroiv son LA cr on L’EXTRACTION SÉCURITÉ. Les méthodes d‘exploitation ont au cours de l‘année trop peu varié dans l‘ensemble des exploitations pour que l‘on puisse en déduire l‘incidence sur la sécurité. Dans certaines exploita- tions secondaires, on a constaté un développement satisfaisant, avec une adaptation assez facile de la main—d’œuvre, du fou— dro ego avec ou sans piles, le soutènement étant constitué par des ois ou des étançons métalliques. On a manifesté partout un certain peSSimisme sur l‘utilisation généralisée de la méthode des chambres et piliers. La mécanisation et l'électrification de l’abatage semblent devoir diminuer la fréquence de certaines catégories d’accidents mais risquent d‘en introduire de nouvelles; elles sont encore 26,5 p. 1oo p. 1oo 35,6 În totale des Houillères 91:3 pro- de quartiers non classés grisouteux; de quartiers classés faiblement suspects comme de roo p. en 1 point de au quartiers grisouteux vue grisou; classés franchement ou grisouteux. Pour chacun des Bassins suivants les pourcentages furent : Nopd-l’as-denüalais : 30,7 p. zoo en non classé, 143,6 p. 1oo faiblement grisouteux, 25,7 p. 1oo en franchement grisan— Sui- un total de 2.02; 7.63 3 mètres de galeries classées poussiéa rcusesp 1.166.753 mètres de galeries souterraines ont été centralisées par apport de matières inoombustibîes et de plus ooo.ooo règles par arrosage, le reste satisfaisant naturellement de neutralisation. Lorraine 92 p. 100 _Loirc: S p. : [.00 franchement en 21,8 p. faiblement en grisoutcux. 100 en non grisouteux, classé, grisouteux 70,1 p. ou 100 en suspect, faiblement 29,9 p. 1oo en franchement risoutcux. Au point de vue régime grisouteux, peu e changements intervenus dans le Bassin du Nord-Paedc—Calais dans _ sont lequel de l‘année, effectué quelques extensions de classements grisouteux compensés par quelques déclassements. le Bassin de Lorraine, le Dans siège Saint-Charles a été le plus on a, au cours grisouteux, avecdes teneursde 1,25 p. 1 oo rtier, 0,8 p. 1 oo retour énérol et un de s18 mètres cubes de gaz à la tonne rute extraite. n a d‘autre part enregistré quelques manifestations importantes au puits Vulllemin. Dans le Bassin de Loire en quinzième couche à la la Talaudière, des dégagements dégagement importants l'exploitation; continus dans AÉBAGE. 1,9 p. 1oo. Lc‘nombre explmtations de ont été observés et ont la teneur du retour grisoumètres atteint une gène jusqu’à service dans l‘ensemble des étaitde ôoo dont 557 Léon Montluçon, ñ 1 Dalles, en américains. a élargissement Poussrèass Le grave accident de . a apporté survenu consommes. le 1 9 avril au siège n“ Æ des Mines Courrièrcs, groupe d‘Héiiiri—Liétard, a attiré particulière- ment l‘attention sur les dangers que peuvent présenter les accu- mplatious de poussières combustibles dans les moulioagcs, les criblages et les cuits. Il a souligné, une fois de plus, l‘efficacité des arrêts barrages, de la neutralisation et des portes défilées; l‘explosion n’a. pu, grâce à eux, propager dans les chantiers. Bassin Nord-Pes—dc-Calais comptait 1.3100 arrêts barrages; 1:8 lcusembiedes 1.361 sections se Bassine français 1.9!19. ll existait neutralisées intensivement. 7119.7. — Statistique. -— 19'638. —— en. outre J. P. 037268. aux 1852.5103 mètres de tuyauteries d’amende d’eau ont été installées au cours de l‘année, cc donnait en lin décembre qui un total de 565.663 mètres. En outre 885.377 mètres de galeries ont été chantées. I J Encan-mac. 011 trouvait encore dans les exploitations m 3.89 1 lampes à feu teuses poussiéreuses a non classées 'sou— 11.998 smpea flamme protégée. Il existait 34. 1 5 1 de sûreté à flamme lampes dont 1.353 non pourvues de l'allumeur. nu et Les électriques à main étaient au nombre de 16:3. 1'; 1 dont 68.5 8 à accumulateurs alcalins et 95.633 à aociuuulateurs lampes au plomb. fiofiäô lampes alcalins et 30.53? chapeau dont 10.119 à accumulateurs à accumulateurs au étaient en service plomb fin décembre contre quelques milliers seulement au début de l’armée. ao Iampisterîes eut été organisées en sali" service. intensif des points de des fronts de L‘éclairage chargement, chantiers importants et autres lieux anale es était assuré par 3.823 lampes électro—pneumatiques et 1 o lampes électri— ques semi-fixes. 16.1 2'16 lampes électriques fixes sur réseau et 71‘s lampes SPÉ- à va sur (le. sodium, de cialcs, mercure, au cripton osent-aient l'eclairage es accrochages, lies galeries principales de roulage et autres points fixes importants. au _ SAUVETAGE. eux. tations. Un elïort a été fait dans un certain nombre de sièges des houillèi-os du Bassin du Nord—Pas—dc—Caiajs en vue d‘augmenter l'orifice équivalent par des retours d’air. C’est dans les houillères du Bassm de Lorraine que l’aérsge est en général le plus abondant et le plus satisfaisant. Certaines petites exploitations non classées griseuteuses ont encore tendance à négliger les questions d‘aérage et pratiquent l‘aéragc en boucle sans y apporter le soin nécessaire pour éviter les courts-circuits; les travaux éloignés des puits se trouvent ainsi parcourus par des courants d'air insuffisants. La concentration des chantiers est un facteur général d‘amélio— ration de i‘aérage par réduction du nombre des circuits en parallèle. L‘aéragc par gaine laissée dans les remblais de chau- tiers exploités par tranches montantes est progreSsivcment abandonné en raison de l‘obstruction fréquente de la gainant du pou de garantie qu‘elle présente. Françaises : considérés décembre. INFLUENCE pour 37,9 certaine. Dans les chantiers où des essais sont en cours, les résultats sont faussés dans un sens par les difficultés de début et dans l‘autre sens par une surveillance accrue. Notons déjà que la méthode de soutènement en porte à faux nécesätée par la mécanisation de l’abattage, introduit certainement un. risque supplémentaire d‘èboulement. Un peut cependant au total espérer une dimi- nution du nombre des accidents en taille du fait de la présence de moins de personnel à front. En ce qui concerne les moyens d‘extraction, un fait important réside dans la diminution progressive des plans inclinés et des puits intérieurs; l‘emploi de bandes transporteuses et de pro- cédés mécaniques de transport à grand débit permet de concentrer efiîcacement le chargement sur les voies d'étage. Les locomotives remplacent de plus en plus les treuils à air comprimé et les trainages. De même que pour l’abattage, cette évolution du transport des produits entraîne une réduction des accidents dans certaines catégories, mais une augmentation d‘autres causes d‘accidents dont la plus impurtante paraît résider dans le danger d‘incendie présenté par les bandes transporteuses. Les mesures nécessaires devront être prévues dans les nouvelles règlemen- en renver- ' . INFLUENCE aux À premier tableau, rapportant les accidents enregistrés aux pré- sences sujet créant dos circuits d'aérage complexes est en voie de régression; c’est ainsi u’en 19:18 les mines de Dauphin et de Manosq‘ue ont été do es de ventilateurs. L’ancrage des chantiers ou cul de sac laisse encore trop souvent à désirer. Un effort doit être l'ait pour installer des ventilateurs plus puissants et des lignes de buses ou de vaniubes mieux assemblées. Cette amélioration s’impose tout au point d e vue des conditions de travail à front des ouvriers uu‘à celui de l‘évacua— tion du grisou et des fumées de tir. Les cälÏres globaux suivants se rapportent à l'ensemble des Houillñres Françaises. Le nombre de ventilateurs principaux on marche était de 253 installés au jour et de 9 au fond; il en existait u 1 1 en réserve. Le volume d’air en. litre-seconde par ouvrier au poste le plus chargé n’était que de [tu aux M'mcs de Champagnac et «‘13 dans le Bassin de Blanc-y; il atteignait par contre jusqu’à 250., 3oo et même 1.3oo dans les Bastsins'de Lorraine, de la Loire et du Nord-Pas—dcÆaiais. Le nombre de quartiers iodé endauts était de 970. L’ell'ectîî moyen ou poste le plus chargé tait de 1 no ouvriers, il atteignit au maximum 281 dans le Nord—Pas-de—Galais, n 15 en Lorraine, néo en Auvergne, 573 dans la Loir-e. sements et I dement naturel des travaux souterrains L’aérago (17) Les postes de sauvetage ont retrouvé leur activité d’avant guerre les éqmpes de sauveteurs ont pu être reconstituées, le matériel complété et les exercices d‘entraînement poursuivis. On comptait au 31 décembre : _1“ 1û postes centraux, disposant de s7 appareils respira- 159 appareils res iratoires Feuzy, à appareils toires reSPLîatflll‘eS Draeger, 58 à filtre Montluçon protec— teurs contre l‘o de de carbone, [1 détecteurs (l‘oxyde de carbone, cg appareils i alatcurs. 313 sauveteurs ont à Mandet, appareils participé exercices; rigù 183 postes secondaires, disposant de 9 1 appareils respi- ratoires ligandct, 71'411 appareils respiratoires Fenzj, 105 appa- reils respiratoires Dmeger, 638 appareils à filtre Moutluoon protecteurs contre l‘oxyde de carbone, 286 détecteurs {l‘oxyde de 2‘: carbone, 126 appareils inhalateurs. 11.53â ticipé à 1.783 sauveteurs out par— exercices. Le poste central de secours de Lcns est intervenu dans les accidents ct incendies suivants : Le 7 I 6 du groupe d‘ilucbel : incendie dans une descenderie équipée d'un convoyeur à bandes; Le 19 atrilau siège à de Courrières, groupe d’Hénin—Liétard : dans le puits d'entrée d’air et incendies dans les explosion mars au accrocoages; siège - Le 26 avril, au siège 5‘ du groupe d'Aucbel : incendie dans un dé ôt de matériel électrique au fond ; e 9 mai, au siège de Kenadza des Honillères du Sudwfira- nais 1 incendie dans une descenderie; Le 29 mai, au siège e du groupe de Lens : incendie de la tète motrice d‘une bande transporteuse; Le 1o septembre, au siège 7 du groupe de Liévin : incendie suivi d’une inflammation de gril-ion. Le 1o septembre, au siège 5 du groupe de Liésin : incendie d'un dépôt de bois dans un accrochage.