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(12; 95 p. 19û7) diverses qui SÉCURITÉ tournons ET CARREÈ‘EŒS de Rapport. cher du Service Hygiène explosi Ii y ü. clc la partie statistiques) ressortir pour l‘ensemble fond cl. jour de l’année en cause, le nombre total des accidents déclarés comme ayant entraîné une de Il le de travail de de que incapacité plus journées ainsi pombre tués et le nombre de victimes frappées d’une incapacité perma— Le tableau 53 A fait (13157 nente une Le tableau 53 B (p. 67) comparaison outre les différents bassins houillers ont les chiffres; sont dans les quatre premières colonnes rapportés à. 3 miilions de postes. Le tableau 58 (p.68-69}clétaillc les accidents survenus dans les mines, minières et carrières en classant d‘après leur nature, les accidents des travaux souterrains ct ceux de la surface. Un a. continué à ne retenir que les accidents ayant entraîne une incapacité de travail su érieure à. il jours et pour lesquels régle— médical a dû être déposé et a donner mentairement un le nombre des fictimes en distinguant les tués (c‘est-il-dire non seulement ceux qui sont morts sur—le—champ, mais ausstceux dont le décès ultérieur a été la conséquence directe de les victimes frappées d‘une incapacité permanellte, purs les blesses dont l‘incapacité temporaire de travail a etc d’au monos 5 Jours {jours fériés compris). Les exploitations de houille et de lignite sont, dans la prennère colonne, groupées en houillèrcs de bassin ou sens de la loi du 17 mi tgûô. Les neuf premières lignes reprennent amst les rattachées aux Gharbonnages de France. Elles ne exploitations comprennent pas des exploitations telles que Ronchamp et fiostens qui ont été nationalisées non au tztre des Charbounagcs de France, mais à celui do l’Élcctricité de Fronco, par exernple, et qui sont reprises dans les o: autres exploitations a} de la dlxièrne présente I ‘ certiti‘cat l’occident], I ligne. Tandis 5,68 p. qu‘en 19117 100 les autres exploitations avaient effectué DROUAEED du total des postes, elles 2,9 1 p. 1 oo. La décomposition en ont, en 1 plus détaillée des accidents 9&3, efl’ectué du Jour, _ I mleux 12m}, . comparoîsoîs fait ci—eprès. l remarquablement faible : Li.133 accidents chiffre est plus grand e celui de 19le : 3.359 . des_ropprochcmcnts celle du fond, permettant rapport en 1 91': 7 a etè et introduite jadis impossibles maintenue. est La classification des accidents du fond d’apres restée celle utilisée depuis 1935 et mieux adaptée quel ancienne, des ce qui permet de poursuivre sans changement 59 A, p. 72-75) et faubtc les leur‘cause l’établissemont statistiques rétrospectives (tableau rapprochements (tableau 59 C, p. 76]. Les tableaux 58 des années 1911:1 et anténeures donnclent dans leurs premières colonnes l‘effectif moyen du personnel ouvrier inscrit; depuis 19:15, ils donnent pour les mines ct les minières le nombre total des postes elIectués qui tradmt plus fidèlement l‘activité de la main—d’œuvre et les risques qu’elle en- court. Il est ainsi possible, pour les comparaisons sont interna— tionales, soit chronologiques, soit des diverses entre elles, de rapporter selon une méthode umversellement consacrée, les accidents à trois millions de postes qui corres- pondent sensiblement, à l‘absentéisme près, à un effectif moyen .explolta’uons inscrit de 1o.ooo ouvriers. Il reste cependant intéreæant, afin compriment de pouvmr procéder à des comparaisons avec un passé de connaître tant pour le jour que pour lc fond à la fors l eli'ectzf mo en du personnel ouvrier inscrit et le nombre total de postes e ectués. Ces données ne pouvant trouver place à l’entrée du tableau 58, 58 G sont présentées pour l’année 191:8 par le boit années antérieu— et en une statistique rétrospective pour les rement recensées (soit donc sans 1939 m 1gflo}, par le tableau 53 D (P- 71). Les accidents affectant le personnel de moltrrse, dc sun'clllance et de direction étant repris dans les statistiques, les nombres _ loiptmu, _ indiqués comprennent également effectués, exactement elÏectîfs et _ les postes Ëùl comptés et non plus évalués comme ja a s. de postes les carrières, le nombre effectués, surveillance comprise, n‘a été recensé qu‘a partir 1 9d 6 pour les carrières souterraines et de 1 gâ 7 pour celles à ciel ce qui total concerne de ouvert. EN 1948. L'examen du tableau 53 pour les tué} sont L’ensemble du fond 19117, 19216 , ressort à 830 contre 382 de igoo'à 193i. La mortalité de l‘ensemble des accidents du 792 en jusqu‘en 19516, a 1.0 1o en et encare augmenté jour, cn diminution : 19110—19321: 185; 1955-19àâ:d86; 1946:7051; 191i? 1 519; 191518 : 438. Les électrocutions sont plus nombreuses et surtout plus meur— trières au jour qu’au fond. Si l‘on estime que le total des tués et des incapacités perma- . nentes traduit la vante : Au fond pour 1 tue gravité des accidents, la classification diverses M,5 (53,21 estla sui- on Aujour 93,9. : roulageij . autres causes 30,5; roulage 1 8,41; ensemble du jour i in Dans l‘ensemble des exploitations de houille et de lignite les incendies et feux de mines n‘ont fait que 7 tués (tous dans le Nord—Pasvde—Calais). Il n’y a ou aucune incapacité permanente. Les inflammations do de poussières ont égé main. trières, surtoutdans le Nord-Pas-denülais et en Lorraine. Il y a eu pour l‘ensemble des exploitations 35 tués et 37 incapacités permanentes. Les dégagements instantanés, asphyxies par gaz naturels n’ont fait que 3 tués en 1 9&3 au lieu de 1 o en 19517. L‘électricité n‘a occasionné la mort que d’un ouvrier, alors qu’en 1 9&6 ct 1 9&7 il n‘y avait ou que des incapacités tempo- gris-ou et éboulements, chutes de blocs ont, dans la Loire, les Gévennas, le Dauphine et la Provence tué plus d’ouvriers qu‘en 19117; ils ont dans la Lorrainefic Loire etla Provence, causé plus d‘incapacités permanentes qu‘en 1 9&7. Pour les puits et bol-es, on note en 1gü8 plus de tués en Lor- raine, plus d’iocapadtès tempomires dans le Ilord-Pas-deaCalcis, la Lorraine, in Loiro, les Cévonnes et l’Aquîtains; pour les plans inclinés, plus d‘incapacités permanentes en Auvergne, en Aqui— Provonce. roulage a causé moins d‘accidents graves dans le Nord-Pas- cte—flalais qu‘en 1 gâ 7, mais lcsiucapncités permanentes sont plus _ l’Aquitaine, Calais sont les autres diverses la une Lon'ainc, la augmentation des inca- Loîro, i’zluvergne et la incapacités permanentes, Dauphiné exploitations, Blanzy meilleurs n’en a aucune; et le Nord-Pas—de- la moyenne; l'Auvergno, les Cévonncs Loire et la Provencu en ont su plus ue la Lomtinc et surtout la moyenne. a que E à l- lLu j cor, il y a ou un peu plus de tués et d‘incapacités perma- nentes u’en 19517. Les causes diverses ont causé 86,9 p. 1oo des acci ente déclarés; 60,5 p. ioo des tués leur sont dûs. Le roulage l’exploitation des voies ferrées ont causé 13 p. 100 des accidents; 32,:‘3 p. 1 oo des tués leur sont dus. Les accidents par électroeution sont eu régression par rapport à zgàq, il n‘y a eu que 28 accidents dont à mortels et aucune incapacité per— et manente. En écartant les chifi'rës de divers bassins qui sont trop faibles pour qu’on puisse en tirer une conclusion, on constate que ces résultats, dons l‘en5ercble peu laverables, sont principalement dus à la fréquence des accidents de roulage et par causes diverses en Lorrains, dans les Gèvennes et aussi dans le Nord—Pas—de- Calais. Le Nord-Pucde—Calaîs dus au La. Lorraine permanentes roulage a a ou tués 37 grand 395 incapacités diverses. et aux» causes eu un et nombre de tués et perma- d‘incapacités plus particulièrement par causes diverses. Les électrocutious v ont été moins nombreuses qu’en 1947, mais elles ont occasionné la mort d‘un ouvrier. Le nombre des incapacités permanentes a été assez élevé dans la Loirc et l‘invergne, tout pour l‘ensemble que pour le roulage et les causes diverses. Le bassin de Blanzy se caractérise par le grand nombre d’éboulemente au jour ne causant cependant des incapacités temporaires. aucune . et ou causes En ce qui concerne l‘ensemble des les bassins se classent comme suit : le ,7. en I tains Lc la Provence. la Lorraine et surtout dans la Loire, Provoncc. manente. causes Les de houille ct lignite conduit, pour le fond, aux observations suivantes : Les accidents déclarés se rapportent aux causes diverses (d7,3 p. :oo),aux ébaulemenls et chutes de blocs (38,11 10 o) et à l’extraction [puits et but-es, plans inclinés, (13, 1 p. too , l‘ensemble des autres causes n’intervenait: que pour moins e 13,6 p. 1.000. Les deux premières catégories citées continuent à être la cause des accidents mortels les plus 111,1 p. 1oo des tués sont dus aux éboulements, chutes e blocs (contre 5 1 p. ioo en et pacités permanentes dans 1947) accidents ou incapable permanent; éboulement: ào,5 (50,5); 311,9 ; roulage o 6,9 ; puits etbures 1 3,8; ensemble : 191:8 dans ou Ün notc pour les très glu? izàclànsés u l‘Auveerguc nentes ralres. exploitations fréqluents, 1 (p..7o) tableau ses pour beaucoup plus meurtriers que le roulage (863 accidents pour 1 tué). Les autres causes : dégagements instantanés, asphyxies par gaz naturels (1 1), explosifs (7,3) et surtout incendies feux (1,3), do inflammations grisou et pomsières (o 1 7) restent toujours plus meutñères. ents l _ ' 3395 nombreuses est 932-“: EXPOSÉ GÉNÉRAL DES ACCIDENTS SURVENUS Il résulte du tableau 58 A qu‘il y a eu pour l’ensemble de l’industrie minérale 5153318 accidents déclarés, :531 tués ct 6. o 38 incapacités permanentes. Le nombre des accidents déclarés est en diminution par rapport à celui de par contre le nombre des tués et surtout celui des incapacit s permanentes ont ou entd. epcudont, malgré des effectifs moins nombreux, les actmtés ne se sont en général accrues de sorte que les doivent être efi'ectuées que sur des cbilfres relaufs amer qu il est diverses pour 1 tué; ce et que celui de la période 1920—1 3.7 1 5. li apparaît donc que les causes diverses sont redevenues moins meurtrières. Pour tuer un ouvrier, il a fallu 765 éboulements et I136 acci- dents d‘extraction, nombres moins élevés quo ceux de 19:17 (178—550 Un doit cependant remarquer que les plans inclinés c ents pour 1 tué) et surtout les puits et bures (58 acci— avec on 100. a ou un causes et Sécurité Minières. En psarmj 3 p. infiämmations DISPOSITIF DES STATISTIQUES. tableaux 113,1) seul tué par électrccution; par contre 7 tués par incendies et feux, au lien d‘un seul en 19517 et 35 tués par de grisou et de poussières, au lieu d’un seul en 1g 7. La mortalité duc aux divers groupes d'accidents reste à l’inverse de leur fréquence. Celle des très nombreux accidents dus aux EN 19â8. des Mines l'Ingénieur général M. à l'extraction (contre cri). Mais les causes ressortent à 9,6 p. 1oo sont en (contre 1 oo 19.1.18 dépassées par les inflammations de grisou et (le poussières s’é— levantà 15,3 p. me. L‘ensemble des autres causes intervient ici pour 7,9 (contre 10,3) lesquelles les incendies ct feux 3,1 p. mo et les DES MINES, Le. (f3) que Les autres Le exploitations Dauphiné a, 3 tués et aucune incapacité per- ont ou comme en 1 incapacité permanente. 9&7, ou 1 seul tue et Les électrocutions ont en lieu pour 55 p. 1 oo dans le Nord— Pas-devCalajs où clics n‘ont causé que des incapacités temporaires et 25 p. 1 oo en Lorraine avec 1 tué. 7,1'1o‘ des éboulements au jour ont en lieu à Blanzy oc ils n’ont eu aucune gravité. C‘est dans le NorduPasvde-Calais que le roulage et l’exploitation dos voies ferrées ont causé le plus de tués (fic p. 1 on); c’est en Lor— raine plus 351 p. zoo) et dans la Loire ’incapacites permanentes. (cf; p. looj que l‘on trouve le Dans l’ensemble, les tués ont été relativement moins nom— breux dans le Nord-Pas—deÆalais qu‘en moyenne. Les incapacités permanentes ont été plus fi‘équentes en Lorraine et en Loir-c. ' Aujour, ily a eu, pour un ouvrier tué: 1138 accidents (au lieu de B30 au fond); 623 accidents pour causes diverses (3.133 177 accidents de Et peur tué mulage (863 au fond). au fond}; incapable permanent : :18, 1 accidents (au lieu de 38,7 au fond]; 1 ou 1 30,5 accidents pour autres causes (“55 au fond]; 1 8 ,5 accidents par roulage (o 6,9 au fond); 7 accidents par électrocutîon (1 o ou fond). ü «x» i Dans les mines de fer, la- sécurité s’est améliorés par rapport à l‘année 1 915L 7, à la. fois au fond et aujour. Elle est sensiblement les deux tiers de celle des mines de houille et de lignite, tant pour leiond que pour l‘ensemble fond etjour. _