Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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| − | au-dessous de Liége , corme font les fabricàns | + | au-dessous de Liége , corme font les fabricàns de Namur, et de la faire, ensuite remonter soit à Givet, soit à Maubeuge. |
| − | de Namur, et de la faire, ensuite remonter soit à | + | Cette mine appartenait à l'empereur , comme duc de Limbourg, et était exploitée pour son compte. |
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disposition de la République. | disposition de la République. | ||
| − | Le receveur général des domaines de Limbourg | + | Le receveur général des domaines de Limbourg et le contrôleur de la mine, dirigeaient conjointement l'exploitation. |
| − | et le contrôleur de la mine, dirigeaient conjointement l'exploitation. | + | |
| − | La recette annuelle s'élevait à 40 ou 42 mille | + | [Recette annuelle] |
| − | florins de change, et le bénéfice net à 30 ou 32 | + | La recette annuelle s'élevait à 40 ou 42 mille florins de change, et le bénéfice net à 30 ou 32 mille florins. |
| − | mille florins. | + | |
| − | + | AVIS AUX CAPITALISTES; | |
| − | + | Sur les mines de fer qui. se trouvent- dans les environs de la commune d'Alais, chef-lieu du district du même nom ,département du Gard. | |
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| − | des | + | L'ADMINISTRATION du district d'Alais, en répondant à l'agence des armes portatives, au sujet de l'établissement d'une aciérie à Alais, lui marquait le II messidor , an 2, que les mines de fer des environs étaient d'une exploitation très-facile, et donnaient 45 à 5o % de fer, tandis que celles de Montcenis n'en rendent que 18; que le minerai peut être lavé à pied d'oeuvre au lieu d'être transporté à 2 lieues de distance ; enfin, que la houille est toujours à côté du minerai. |
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| − | + | Cette administration ajoutait que ces mines précieuses, après avoir été exploitées quelque temps, il y a 25 ou 30 ans ont été abandonnées, parce que l'art métallurgique n'étant pas alors bien avancé, le directeur du fourneau de la.Beaume croyait que | |
| + | l'on ne pouvait fondre qu'avec du charbon de bois de chataignier, bois qui devint si rare et si cher, que la compagnie qui avait fait cette entreprise en fut dégoûtée, et l'abandonna entièrement; la connaissance qu'on a acquis depuis cette époque des moyens de fondre avec la houille , devrait déterminer à reprendre cette entreprise si intéressante et dont le succès serait si certain à tous égards. | ||
| − | + | Ces mines sont si considérables qu'elles pourraient fournir les fers nécessaires à tous les ateliers, | |
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| − | + | Journal des Mines Vendémiaire, an IV | |
Révision de 29 juin 2024 23:12:51
( 48 ) au-dessous de Liége , corme font les fabricàns de Namur, et de la faire, ensuite remonter soit à Givet, soit à Maubeuge. Cette mine appartenait à l'empereur , comme duc de Limbourg, et était exploitée pour son compte.
Il n'y avait ni actionnaires ni intéressés. Ainsi cette mine et ce qui en dépend est à la disposition de la République. Le receveur général des domaines de Limbourg et le contrôleur de la mine, dirigeaient conjointement l'exploitation.
[Recette annuelle] La recette annuelle s'élevait à 40 ou 42 mille florins de change, et le bénéfice net à 30 ou 32 mille florins.
AVIS AUX CAPITALISTES; Sur les mines de fer qui. se trouvent- dans les environs de la commune d'Alais, chef-lieu du district du même nom ,département du Gard.
L'ADMINISTRATION du district d'Alais, en répondant à l'agence des armes portatives, au sujet de l'établissement d'une aciérie à Alais, lui marquait le II messidor , an 2, que les mines de fer des environs étaient d'une exploitation très-facile, et donnaient 45 à 5o % de fer, tandis que celles de Montcenis n'en rendent que 18; que le minerai peut être lavé à pied d'oeuvre au lieu d'être transporté à 2 lieues de distance ; enfin, que la houille est toujours à côté du minerai.
Cette administration ajoutait que ces mines précieuses, après avoir été exploitées quelque temps, il y a 25 ou 30 ans ont été abandonnées, parce que l'art métallurgique n'étant pas alors bien avancé, le directeur du fourneau de la.Beaume croyait que l'on ne pouvait fondre qu'avec du charbon de bois de chataignier, bois qui devint si rare et si cher, que la compagnie qui avait fait cette entreprise en fut dégoûtée, et l'abandonna entièrement; la connaissance qu'on a acquis depuis cette époque des moyens de fondre avec la houille , devrait déterminer à reprendre cette entreprise si intéressante et dont le succès serait si certain à tous égards.
Ces mines sont si considérables qu'elles pourraient fournir les fers nécessaires à tous les ateliers,
Journal des Mines Vendémiaire, an IV