Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)
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| + | |de Romanèche et de Graund-Filon (Saône-et-Loire), d'où on a tiré 10,000 tonnes environ de bioxyde. Le reste, moins de 4,000 tonnes, a été extrait dans les départements de l'Allier, de l'Aude et de l'Indre. | ||
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| + | |''Antimoine sulfuré''. - Les mines d'antimoine en activité ont été au nombre de 11 (5 de moins qu'en 1894). Les plus importantes sont celles qui sont exploitées dans la Haute-Loire, dans la Corse et dans le Cantal. | ||
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| + | |- Pour l'ensemble de ces mines, l'extraction, le triage et la préparation mécanique ont occupé 4,500 ouvriers, dont 1,700 dans les travaux souterrains. Les salaires ont atteint un peu plus de 4 millions de francs, 40 p. 100 de la valeur des produits. | ||
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| + | |''Production en Algérie''. - En laissant de côté quatre mines dans lesquelles on a exécuté des recherches improductives, on trouve en Algérie 7 concessions de minerais métallifères en exploitation, savoir : 5 de minerais de zinc principalement, 1 d'antimoine et 1 de cinabre. Il a été extrait de ces mines près de 200 tonnes de minerais de plomb, 14,300 tonnes de minerais de zinc, 300 tonnes d'oxyde et de sulfure d'antimoine et 86 tonnes de cinabre ; soit, en tout, près de 15,000 tonnes de minerais divers, d'une valeur de 553,000 francs. | ||
| + | |L'exploitation ds minerais métallifères en Algérie a souffert du bas prix du plomb et du zinc. Pour l'ensemble, le montant des salaires n'est pas loin d'atteindre la valeur des produits. Il est vrai que sur les 510,000 francs de salaire payés en 1895, 100,000 au moins ont été dépensés pour la majeure partie en travaux de préparation. Si l'on ne considère que les quatre concessions importantes de Sakamody, Guerrouma, l'Ouarsenis et Hammam N'Bails, on relève une dépense en main-d'œuvre de 366,000 francs pour 472,000 francs seulement de produits. | ||
| + | |L'extraction du zinc c'est réduite à moitié de la production de 1894. | ||
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| + | |''Diagrammes de la production des minerais métallifères en France depuis 1876''. - Ces diagrammes comprennent séparément les minerais de plomb et d'argent, de zinc, les pyrites de fer, et, sous la dénomination "autres minerais", les sulfures ou oxydes d'antimoine, le manganèse, les minerais de cuivre et d'étain. Si l'on jette un coup d'œil sur cette période de 20 années, on reconnaît que l'extraction des minerais de plomb argentifère a commencé à se développer nettement à partir de 1886. Malgré les dépréciations qu'ils ont subies, ces minerais constituent une part importante de la richesse tirée de nos mines métalliques. Viennent ensuite les pyrites de fer, dont la production a plus que doublé. On n'exploite sérieusement les minerais de zinc que depuis 1886, et dans la période des vingt dernières années leur extraction a monté de 12,900 tonnes (en 1881) à 80,100 (maximum, en 1894) ; | ||
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| (26) | |de Romanèche et de Graund-Filon (Saône-et-Loire), d'où on a tiré 10,000 tonnes environ de bioxyde. Le reste, moins de 4,000 tonnes, a été extrait dans les départements de l'Allier, de l'Aude et de l'Indre. | |Antimoine sulfuré. - Les mines d'antimoine en activité ont été au nombre de 11 (5 de moins qu'en 1894). Les plus importantes sont celles qui sont exploitées dans la Haute-Loire, dans la Corse et dans le Cantal. | |- Pour l'ensemble de ces mines, l'extraction, le triage et la préparation mécanique ont occupé 4,500 ouvriers, dont 1,700 dans les travaux souterrains. Les salaires ont atteint un peu plus de 4 millions de francs, 40 p. 100 de la valeur des produits. | |Production en Algérie. - En laissant de côté quatre mines dans lesquelles on a exécuté des recherches improductives, on trouve en Algérie 7 concessions de minerais métallifères en exploitation, savoir : 5 de minerais de zinc principalement, 1 d'antimoine et 1 de cinabre. Il a été extrait de ces mines près de 200 tonnes de minerais de plomb, 14,300 tonnes de minerais de zinc, 300 tonnes d'oxyde et de sulfure d'antimoine et 86 tonnes de cinabre ; soit, en tout, près de 15,000 tonnes de minerais divers, d'une valeur de 553,000 francs. |L'exploitation ds minerais métallifères en Algérie a souffert du bas prix du plomb et du zinc. Pour l'ensemble, le montant des salaires n'est pas loin d'atteindre la valeur des produits. Il est vrai que sur les 510,000 francs de salaire payés en 1895, 100,000 au moins ont été dépensés pour la majeure partie en travaux de préparation. Si l'on ne considère que les quatre concessions importantes de Sakamody, Guerrouma, l'Ouarsenis et Hammam N'Bails, on relève une dépense en main-d'œuvre de 366,000 francs pour 472,000 francs seulement de produits. |L'extraction du zinc c'est réduite à moitié de la production de 1894. | |Diagrammes de la production des minerais métallifères en France depuis 1876. - Ces diagrammes comprennent séparément les minerais de plomb et d'argent, de zinc, les pyrites de fer, et, sous la dénomination "autres minerais", les sulfures ou oxydes d'antimoine, le manganèse, les minerais de cuivre et d'étain. Si l'on jette un coup d'œil sur cette période de 20 années, on reconnaît que l'extraction des minerais de plomb argentifère a commencé à se développer nettement à partir de 1886. Malgré les dépréciations qu'ils ont subies, ces minerais constituent une part importante de la richesse tirée de nos mines métalliques. Viennent ensuite les pyrites de fer, dont la production a plus que doublé. On n'exploite sérieusement les minerais de zinc que depuis 1886, et dans la période des vingt dernières années leur extraction a monté de 12,900 tonnes (en 1881) à 80,100 (maximum, en 1894) ;