Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)
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| + | |Les carrières à ciel ouvert sont dix fois plus nombreuses que les carrières souterraines, mais elle n'emploient que cinq fois plus d'ouvriers. | ||
| + | On remarque d'autre part que, parmi ces dernières, le nombre des exploitations continues est à peu près le même que celui des exploitations temporaires, mais qu'elles occupent cinq fois plus d'ouvriers ; pour les carrières à ciel ouvert, les exploitations temporaires sont deux fois et demie plus nombreuses, mais ne comptent pas tout à fait autant d'ouvriers que les exploitations continues. | ||
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| + | |''Importations et exportations''. - Le résumé suivant a été puisé dans le Tableau général du commerce de la France pour 1895. A côté des substances qui y sont désignées on a indiqué les totaux des importations et des exportations (commerce spécial), afin de faciliter la comparaison. | ||
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| + | | (55) | ||
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| + | |Comme on voit, nous importons surtout des marbres, des pavés, de la chaux grasse, du kaolin et, malgré notre grande production, des phosphates de chaux (140,000 tonnes d'importation contre 81,000 exportées). En revanche, nous exportons des quantités importantes d'ardoises, de chaux hydraulique, de ciment, de plâtre, de sable et cailloux à fabriquer le verre, la faïence ou la porcelaine, enfin de craie. | ||
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| + | |'''STATISTIQUE DES ACCIDENTS SIGNALES DANS LES MINES''' | ||
| + | |'''ET AUTRES EXPLOITATIONS MINERALES.''' | ||
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| + | |''Observations préliminaires''. - La statistique des accidents contient des données d'une valeur très inégale. On connaît, d'une manière aussi exacte que possible, le nombre des ouvriers qui ont été tués ; mais celui des blessés, et par conséquent celui des accidents correspondants, ne sont pas dans le même cas. Il en serait autrement si l'on observait exactement les prescriptions de la loi du 2 novembre 1892, en ce qui concerne la déclaration des accidents. Cette loi relative au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels est venu donner un concours très précieux à la statistique des accidents survenus dans les mines, minières et carrières qui avait précédemment pour base unique l'application du décret du 3 janvier 1813 sur la police des mines, y compris les minières, et celle des décrets dépat - | ||
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| + | |ECOLE DES MINES de Paris | ||
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| (54) |de fer n'est pas compris dans les chiffres du tableau. On rappelle qu'il a été indiqué précédemment à la suite du personnel ouvrier des mines. | |[tableau] | |Les carrières à ciel ouvert sont dix fois plus nombreuses que les carrières souterraines, mais elle n'emploient que cinq fois plus d'ouvriers. On remarque d'autre part que, parmi ces dernières, le nombre des exploitations continues est à peu près le même que celui des exploitations temporaires, mais qu'elles occupent cinq fois plus d'ouvriers ; pour les carrières à ciel ouvert, les exploitations temporaires sont deux fois et demie plus nombreuses, mais ne comptent pas tout à fait autant d'ouvriers que les exploitations continues. | |Importations et exportations. - Le résumé suivant a été puisé dans le Tableau général du commerce de la France pour 1895. A côté des substances qui y sont désignées on a indiqué les totaux des importations et des exportations (commerce spécial), afin de faciliter la comparaison. | |[tableau] | | (55) | |[tableau] | |Comme on voit, nous importons surtout des marbres, des pavés, de la chaux grasse, du kaolin et, malgré notre grande production, des phosphates de chaux (140,000 tonnes d'importation contre 81,000 exportées). En revanche, nous exportons des quantités importantes d'ardoises, de chaux hydraulique, de ciment, de plâtre, de sable et cailloux à fabriquer le verre, la faïence ou la porcelaine, enfin de craie. | |STATISTIQUE DES ACCIDENTS SIGNALES DANS LES MINES |ET AUTRES EXPLOITATIONS MINERALES. | |Observations préliminaires. - La statistique des accidents contient des données d'une valeur très inégale. On connaît, d'une manière aussi exacte que possible, le nombre des ouvriers qui ont été tués ; mais celui des blessés, et par conséquent celui des accidents correspondants, ne sont pas dans le même cas. Il en serait autrement si l'on observait exactement les prescriptions de la loi du 2 novembre 1892, en ce qui concerne la déclaration des accidents. Cette loi relative au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels est venu donner un concours très précieux à la statistique des accidents survenus dans les mines, minières et carrières qui avait précédemment pour base unique l'application du décret du 3 janvier 1813 sur la police des mines, y compris les minières, et celle des décrets dépat - | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque