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Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)

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(99) 93 Ces nombres présentent, i l de l’année antérieure. les augmentations sui— sur ceux vantes: CHAPITRE sccnmmnoss Il]. AUGMENTATJÜBS ABSÜLUES. Phoron'rmïxzuzs MM.-. Établissements Machines appareils à vapeur comportent trois grandes divisions Récipients : Les machines, chaudières et récipients employés sur terre, en dehors (le l’en— ceinte des chemins de fer, c'est-abdire dans les établissements indus- Principalement 1° triels et 2° de agricoles; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . machines, chaudières Toutefois la militaire. à bord des bateaux de toute sorte. récipients placés présente statistique ne comprend pas les appareils I. —- Appareils des appareils à à vapeur en et à vapeur de la marine activité et en France en activité, vapeur résument c0mme il suit, pour 1 en Algérie. —— Le nombre et la le nombre des établissements où ils ont fonctionné 895 : 111.0181112. raison. Établissements Machines . . . . . . . . . . . . . . Chevauxsvapcur Chaudières Récipients . . . . . ..L . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De 1875 à .. . . . . 1,061 65,595 1,163 82 2.5 8 à 2,077 811 3.3 7.8 90,743 2,716 1,05/1 8.5 10.0 78 3 ô 6.5 583 28 2. 1 . . 1880, le nombre des machines De 1885 à De 1890 1890.. 1895, augmenté de 9,766 a' 3; . 3 à de donc dans s’opère .7 de chevaux de 13133000- ...______ _—__ 8,595 l’outillage. de 151,000. de 15?,000. de 311,000. Le. besoin de produire . . . . . . . . . . et . . . . . . . . . . . calorifèrcs . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,163,205 79,480 27,865 (1} 111532 1,283 d'un tiers fication métallurgiques emploient aujourd'hui quart plus fortes qu'il y a cinq ans; et si l'on ajoute d'un ou dans le matériel de la survenue grande taines industries nouvelles, celle de à cette modi— industrie la nécessité où sont cer- l'éclairage électrique par exemple, d‘obtenir des s'explique facilement cette augmentation rapide du on nombre des chevaux—i-‘apeur par rapport au nombre des machines. Elle est confirmée le tableau ci—dessous qui indique la puissance moyenne par par établissement et par machine, de cinq en cinq ans, depuis 187 6. PLU 55 ANGE MÛYENSE EN 103 cursus-ranch A—Im (les 1875 Correspondant à 872,1100 chevaux Poncelet, de 100 ldlogrammetrea ‘2’ Non compris les récipients qui ne sont pas dans le cas d'être déclarés, en vertu du décret du 30 avril 1880, c‘est- à-dire les récipients qui ne sont de contenir de la pas susceptibles vapeur empruntée à un générateur distinct, sous une pression nettement appréciable, et ceux dont le volume est inférieur à 100 litres. rite et marché, en économisant le combustible et la main—d'oeuvre, conduit les industriels à se servir de moteurs de en plus plus puissants. Les fabriques de papier, les filatures et les usines des machines tissages, :ïla bli “J . . et celui de 9,20? de 6,121 . puissances considérables, 51,458 1,278 , {motrices [2l , Puissance Algérien : à bon INDUSTRIELS ET AGRICOLES. France. puissance appareils à 1sapeur est constamment croissante depuis quelques années. De 1890 à 1895, elle a augmenté de 311,000 chevaux—vapeur, et dans la seule année 1895, de 91,000 chevaux. C‘est l’augmentation annuelle de beaucoup la plus forte que l'on ait constatée usqu‘ici. Le fait est d‘autant plus significatif que le nombre des machines est loin d’avoir suivi la méme progression, comme on s'en rendre les cbiltres peut compte par Une transformation ÉTABLISSEMENTS Algériu. . . . Frsnu-o. . . . calorifères}. . . De 1880 à 188:3. 3° Les se dans l'enceinte des chemins appareils compris fer; . . . wfl—-——__-"«-__-—-I-——"- des suivants Les machines locomotives et autres . . Chaudières {motrices et La Les . . Chevaux—vapeur À VAPEUR. APPAREILS . . . cr. :00}.- . . . . . 1880..... 1885.. . . . . . . . . . . . . 1895........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . .. . . . . ssclncllh. des machines. 15.0 12.5 16.0 13.0 16.8 13.6 18.6 15.0 22.6 17.?
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|'''CHAPITRE III'''.
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|'''APPAREILS A VAPEUR'''.
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|Les appareil à vapeur comportent trois grandes divisions :
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|1° Les machines, chaudières et récipients employés sur terre, en dehors de l'enceinte des chemins de fer, c'est-à-dire principalement dans les établissements industriels et agricoles ;
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|2° Les machines locomotives et autres appareils compris dans l'enceinte des chemins de fer ;
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|3° Les machines, chaudières et récipients placés à bord des bateaux de toute sorte. Toutefois la présente statistique ne comprend pas les appareils à vapeur de la marine militaire.
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|'''I. - ETABLISSEMENT INDUSTRIELS ET AGRICOLES'''.
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|''Appareils à vapeur en activité en France et en Algérie''. - Le nombre et la puissance des appareils à vapeur en activité, le nombre des établissements où ils ont fonctionné se résument comme il suit, pour 1895 :
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|(1) Correspondant à 872,400 chevaux Poncelet, de 100 kilogrammètres.
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|(2) Non compris les récipients qui ne sont pas dans le cas d'être déclarés, en vertu du décret du 30 avril 1880, c'est-à-dire les récipients qui ne sont pas susceptibles de contenir de la vapeur empruntée à un générateur distinct, sous une pression nettement appréciable, et ceux dont le volume est inférieur à 100 litres.
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|Ces nombres présentent, sur ceux de l'année antérieure, les augmentations suivantes :
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|La puissance des appareils à vapeur est constamment croissante depuis quelques années. De 1890 à 1895, elle a augmenté de 311,000 chevaux-vapeur, et dans la seule année 1895, de 91,000 chevaux. C'est l'augmentation annuelle de beaucoup la plus forte que l'on ait constatée jusqu'ici.
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|Le fait est d'autant plus significatif que le nombre des machines est loin d'avoir suivi la même progression, comme on peut s'en rendre compte par les chiffres suivants :
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|Une transformation s'opère donc dans l'outillage. Le besoin de produire vite et à bon marché, en économisant le combustible et la main-d'œuvre, conduit les industriels à se servir de moteurs de plus en plus puissants. Les fabriques de papier, les filatures et tissages, les usines métallurgiques emploient aujourd'hui des machines d'un tiers ou d'un quart plus fortes qu'il y a cinq ans ; et si l'on ajoute à cette modification survenue dans le matériel de la grande industrie la nécessité où sont certaines industries nouvelles, celle de l'éclairage électrique par exemple, d'obtenir des puissances considérables, on s'explique facilement cette augmentation rapide du nombre des chevaux-vapeur par rapport au nombre des machines.
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|Elle est confirmée par le tableau ci-dessous, qui indique la puissance moyenne par établissement et par machine, de cinq en cinq ans, depuis 1876.
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|ECOLE DES MINES de Paris
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| (92) | |CHAPITRE III. | | ___ | |APPAREILS A VAPEUR. | | ___ | |Les appareil à vapeur comportent trois grandes divisions : |1° Les machines, chaudières et récipients employés sur terre, en dehors de l'enceinte des chemins de fer, c'est-à-dire principalement dans les établissements industriels et agricoles ; |2° Les machines locomotives et autres appareils compris dans l'enceinte des chemins de fer ; |3° Les machines, chaudières et récipients placés à bord des bateaux de toute sorte. Toutefois la présente statistique ne comprend pas les appareils à vapeur de la marine militaire. | |I. - ETABLISSEMENT INDUSTRIELS ET AGRICOLES. | |Appareils à vapeur en activité en France et en Algérie. - Le nombre et la puissance des appareils à vapeur en activité, le nombre des établissements où ils ont fonctionné se résument comme il suit, pour 1895 : | | [tableau] | |---- |(1) Correspondant à 872,400 chevaux Poncelet, de 100 kilogrammètres. |(2) Non compris les récipients qui ne sont pas dans le cas d'être déclarés, en vertu du décret du 30 avril 1880, c'est-à-dire les récipients qui ne sont pas susceptibles de contenir de la vapeur empruntée à un générateur distinct, sous une pression nettement appréciable, et ceux dont le volume est inférieur à 100 litres. | |(93) |Ces nombres présentent, sur ceux de l'année antérieure, les augmentations suivantes : | |[tableau] | |La puissance des appareils à vapeur est constamment croissante depuis quelques années. De 1890 à 1895, elle a augmenté de 311,000 chevaux-vapeur, et dans la seule année 1895, de 91,000 chevaux. C'est l'augmentation annuelle de beaucoup la plus forte que l'on ait constatée jusqu'ici. |Le fait est d'autant plus significatif que le nombre des machines est loin d'avoir suivi la même progression, comme on peut s'en rendre compte par les chiffres suivants : | [tableau] | |Une transformation s'opère donc dans l'outillage. Le besoin de produire vite et à bon marché, en économisant le combustible et la main-d'œuvre, conduit les industriels à se servir de moteurs de plus en plus puissants. Les fabriques de papier, les filatures et tissages, les usines métallurgiques emploient aujourd'hui des machines d'un tiers ou d'un quart plus fortes qu'il y a cinq ans ; et si l'on ajoute à cette modification survenue dans le matériel de la grande industrie la nécessité où sont certaines industries nouvelles, celle de l'éclairage électrique par exemple, d'obtenir des puissances considérables, on s'explique facilement cette augmentation rapide du nombre des chevaux-vapeur par rapport au nombre des machines. |Elle est confirmée par le tableau ci-dessous, qui indique la puissance moyenne par établissement et par machine, de cinq en cinq ans, depuis 1876. | | [tableau] | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque