Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)
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| + | |La comparaison de ces chiffres avec ceux de l'année antérieure fait ressortir, pour la France, les augmentations suivantes : | ||
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| + | |[tableau] | ||
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| + | |La compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée a augmenté de 42 le nombre de ses locomotives en activité ; les Compagnies de l'Etat et du Midi, de 23 et de 22 ; celles de l'Ouest et de l'Est, de 15 ; celle du Nord, de 14, et celle d'Orléans, de 5. | ||
| + | |L'extension donnée en 1895 aux tramways à vapeur appelle l'attention. Leur longueur comprend aujourd'hui 70p. 100 de la longueur totale des lignes de tramways en exploitation. La traction animale a reculé de 2 p. 100 dans l'année. | ||
| + | |Le nombre des locomotives en service sur les tramways s'est accru de 21 p. 100 et leur puissance de 60 p 100. | ||
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| + | |''Classement des locomotives suivant leur type''. - Les locomotives qui ont fonctionné sur les chemins de fer et les tramways français peuvent se ranger dans les quatre types suivants : | ||
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| + | |[tableau] | ||
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| + | |(99) | ||
| + | |Par rapport à l'année précédente, on compte en moyenne un cheval de plus par locomotive sur les chemins d'intérêt ou local et 12 chevaux de plus sur les chemins industriels et tramways. | ||
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| + | |- En ''Algérie'', le nombre des locomotives a augmenté de 19, et la puissance, d'un peu plus de 6,000 chevaux-vapeur ; la longueur s'est accrue de 31 kilomètres par la suite de l'ouverture de deux lignes de tramways. | ||
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| + | |''Appareils à vapeur fixes ou locomobiles''. - Ces appareils auxiliaires sont affectés, les uns, à l'alimentation des réservoirs hydrauliques, à la manœuvre des grues, des chariots roulants ou des plaques tournantes, au chauffage des trains, à la traction sur des plans inclinés, ect., en un mot, à l'exploitation ; les autres, à la construction et à la réparation des machines et des outils dans les ateliers des compagnies de chemins de fer et de tramways. Les renseignements pur ces deux catégories d'appareils sont résumés ci-dessous, en ce qui concerne la France : | ||
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| + | |[tableau] | ||
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| + | |On constate au total un accroissement de 31 chaudières, 21 machines, 2,344 chevaux-vapeur et 30 récipients. | ||
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| + | |- En Algérie, le nombre des appareils fixes ou locomobiles employés pour l'exploitation ou dans les ateliers a été de 117, soit 4 de moins qu'en 1894 ; 94 de ces appareils, d'une puissance totale de 436 chevaux, ont servi à l'exploitation, et 23, d'une puissance de 204 chevaux, à la construction ou à la réparation des machines. | ||
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| + | |''Nombre des locomotives et des appareils à vapeur auxiliaires, depuis 1876.'' - Le diagramme ci-après montre que le nombre et la puissance des locomotives en service se sont développés régulièrement, sauf pendant les années 1882 à 1884, où l'on constate un accroissement spécial du nombre des machines en service et, par suite, de la puissance correspondante. On trouve la cause de cette anomalie dans l'activité exceptionnelle des grandes industries à cette époque, ou bien, si l'on veut envisager les choses d'autre façon, dans la crise de 1884 qui est venue arrêter l'élan antérieur. | ||
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| + | |ECOLE DES MINES de Paris | ||
| + | |Bibliothèque | ||
Révision de 5 avr. 2023 14:41:30
|(98) |La comparaison de ces chiffres avec ceux de l'année antérieure fait ressortir, pour la France, les augmentations suivantes : | |[tableau] | |La compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée a augmenté de 42 le nombre de ses locomotives en activité ; les Compagnies de l'Etat et du Midi, de 23 et de 22 ; celles de l'Ouest et de l'Est, de 15 ; celle du Nord, de 14, et celle d'Orléans, de 5. |L'extension donnée en 1895 aux tramways à vapeur appelle l'attention. Leur longueur comprend aujourd'hui 70p. 100 de la longueur totale des lignes de tramways en exploitation. La traction animale a reculé de 2 p. 100 dans l'année. |Le nombre des locomotives en service sur les tramways s'est accru de 21 p. 100 et leur puissance de 60 p 100. | |Classement des locomotives suivant leur type. - Les locomotives qui ont fonctionné sur les chemins de fer et les tramways français peuvent se ranger dans les quatre types suivants : | |[tableau] | | |(99) |Par rapport à l'année précédente, on compte en moyenne un cheval de plus par locomotive sur les chemins d'intérêt ou local et 12 chevaux de plus sur les chemins industriels et tramways. | |- En Algérie, le nombre des locomotives a augmenté de 19, et la puissance, d'un peu plus de 6,000 chevaux-vapeur ; la longueur s'est accrue de 31 kilomètres par la suite de l'ouverture de deux lignes de tramways. | |Appareils à vapeur fixes ou locomobiles. - Ces appareils auxiliaires sont affectés, les uns, à l'alimentation des réservoirs hydrauliques, à la manœuvre des grues, des chariots roulants ou des plaques tournantes, au chauffage des trains, à la traction sur des plans inclinés, ect., en un mot, à l'exploitation ; les autres, à la construction et à la réparation des machines et des outils dans les ateliers des compagnies de chemins de fer et de tramways. Les renseignements pur ces deux catégories d'appareils sont résumés ci-dessous, en ce qui concerne la France : | |[tableau] | |On constate au total un accroissement de 31 chaudières, 21 machines, 2,344 chevaux-vapeur et 30 récipients. | |- En Algérie, le nombre des appareils fixes ou locomobiles employés pour l'exploitation ou dans les ateliers a été de 117, soit 4 de moins qu'en 1894 ; 94 de ces appareils, d'une puissance totale de 436 chevaux, ont servi à l'exploitation, et 23, d'une puissance de 204 chevaux, à la construction ou à la réparation des machines. | |Nombre des locomotives et des appareils à vapeur auxiliaires, depuis 1876. - Le diagramme ci-après montre que le nombre et la puissance des locomotives en service se sont développés régulièrement, sauf pendant les années 1882 à 1884, où l'on constate un accroissement spécial du nombre des machines en service et, par suite, de la puissance correspondante. On trouve la cause de cette anomalie dans l'activité exceptionnelle des grandes industries à cette époque, ou bien, si l'on veut envisager les choses d'autre façon, dans la crise de 1884 qui est venue arrêter l'élan antérieur. | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque