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Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)

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|[tableau]
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|'''NOMBRE ET PUISSANCE MOTRICE DES LOCOMOTIVES.'''
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|Echelles {1 millimètre pour 100 locomotives ou autres chaudières. {1 millimètre pour 10,000 chevaux-vapeur.
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|'''III. - BATEAUX A VAPEUR'''.
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|Il y a lieu de distinguer, parmi les bateaux à bord desquels sont placés des appareils à vapeur, ceux qui sont affectés à la navigation maritime et ceux qui sont destinés à un service sur les fleures, rivières, canaux, lacs ou étangs d'eau douce. Il convient, en outre, de distinguer ces bateaux, dans chacune des deux catégories, suivant qu'ils sont pourvus ou dépourvus d'appareils propulseurs.
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|Les renseignements qui concernent ce sujet sont fournis annuellement, depuis 883, par les commissions de surveillance.
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|''1°. Navigation maritime, non compris la marine militaire''. - La statistique des bateaux à vapeur qui ont servi, en 1895, au transport sur mer des voyageurs et des marchandises, ou bien à la remorque, se résume, pour la France, ainsi qu'il suit :
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|[tableau]
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|(1) La jauge nette, mesurant la capacité disponible des bateaux à vapeur de transport, non compris naturellement les remorqueurs, n'est que de 447,000 tonneaux.
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|(101)
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|Les bateaux dont il est question ici sont ceux qui ont été en service dans l'année ; leur nombre est nécessairement inférieur à celui des bateaux existants.
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|Il ressort des chiffres que la moyenne a été d'environ 1,047 tonneaux de jauge et 849 chevaux-vapeur par bateau.
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|On n'avait compté, en 1894, que 765 bateaux à vapeur en activité, d'une puissance moyenne de 834 chevaux et d'une capapcité moyenne de 1,000 tonneaux de jauge.
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|Les renseignements ci-dessus ne comprennent pas les divers appareils auxiliaires installés sur les bateaux pour la manoeuvre des treuils, des pompes, etc. Ces appareils ont été au nombre de 430 chaudières, 170 récipients et 3,622 machines, d'une puissance totale de 37,700 chevaux-vapeur.
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On a relevé 256 de ces bateaux en service dans les ports du département des Bouches-du-Rhône et 159 dans ceux de la Seine-Inférieure, soit respectivement 16 de plus et 2 de moins que l'année précédente. A la suite de ces départements se placent la Loire-Inférieure (82 bateaux), la Gironde (56), la Charante-Inférieure (45) et le Nord (38).
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|Dans les chiffres qui précèdent ne figurent pas 182 bateaux de plaisance jaugeant 9,800 tonneaux et offrant une puissance 17,500 chevaux-vapeur.
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|L'effectif en Algérie a été de 52 bateaux de transport ou remorqueurs et 7 yachts de plaisance, contre 40 et 8 en 1894.
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|''2° Navigation fluviale''. - La statistique des bateaux à vapeur de transport ou remorqueurs qui ont navigué, en 1895, sur les fleuves, rivières, canaux, lacs et étangs d'eau douce se résume ainsi :
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|La capacité et la puissance moyenne des bateaux ont été de 99 tonneaux et de 104 chevaux-vapeur.
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|On avait compté, l'année précédente, 574 bateaux en service d'une puissance moyenne de 94 chevaux et d'une capacité moyenne de 90 tonneaux.
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|De même que pour les tableaux de mer, les chiffres qui ne comprennent
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|(1) La jauge [illisible] est de 27,700 tonneaux.
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|ECOLE DES MINES de Paris
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| (100) | |[tableau] | |NOMBRE ET PUISSANCE MOTRICE DES LOCOMOTIVES. |Echelles {1 millimètre pour 100 locomotives ou autres chaudières. {1 millimètre pour 10,000 chevaux-vapeur. | |III. - BATEAUX A VAPEUR. | |Il y a lieu de distinguer, parmi les bateaux à bord desquels sont placés des appareils à vapeur, ceux qui sont affectés à la navigation maritime et ceux qui sont destinés à un service sur les fleures, rivières, canaux, lacs ou étangs d'eau douce. Il convient, en outre, de distinguer ces bateaux, dans chacune des deux catégories, suivant qu'ils sont pourvus ou dépourvus d'appareils propulseurs. |Les renseignements qui concernent ce sujet sont fournis annuellement, depuis 883, par les commissions de surveillance. | |1°. Navigation maritime, non compris la marine militaire. - La statistique des bateaux à vapeur qui ont servi, en 1895, au transport sur mer des voyageurs et des marchandises, ou bien à la remorque, se résume, pour la France, ainsi qu'il suit : | |[tableau] |---- |(1) La jauge nette, mesurant la capacité disponible des bateaux à vapeur de transport, non compris naturellement les remorqueurs, n'est que de 447,000 tonneaux. | | |(101) |Les bateaux dont il est question ici sont ceux qui ont été en service dans l'année ; leur nombre est nécessairement inférieur à celui des bateaux existants. |Il ressort des chiffres que la moyenne a été d'environ 1,047 tonneaux de jauge et 849 chevaux-vapeur par bateau. |On n'avait compté, en 1894, que 765 bateaux à vapeur en activité, d'une puissance moyenne de 834 chevaux et d'une capapcité moyenne de 1,000 tonneaux de jauge. |Les renseignements ci-dessus ne comprennent pas les divers appareils auxiliaires installés sur les bateaux pour la manoeuvre des treuils, des pompes, etc. Ces appareils ont été au nombre de 430 chaudières, 170 récipients et 3,622 machines, d'une puissance totale de 37,700 chevaux-vapeur. On a relevé 256 de ces bateaux en service dans les ports du département des Bouches-du-Rhône et 159 dans ceux de la Seine-Inférieure, soit respectivement 16 de plus et 2 de moins que l'année précédente. A la suite de ces départements se placent la Loire-Inférieure (82 bateaux), la Gironde (56), la Charante-Inférieure (45) et le Nord (38). |Dans les chiffres qui précèdent ne figurent pas 182 bateaux de plaisance jaugeant 9,800 tonneaux et offrant une puissance 17,500 chevaux-vapeur. | |L'effectif en Algérie a été de 52 bateaux de transport ou remorqueurs et 7 yachts de plaisance, contre 40 et 8 en 1894. | |2° Navigation fluviale. - La statistique des bateaux à vapeur de transport ou remorqueurs qui ont navigué, en 1895, sur les fleuves, rivières, canaux, lacs et étangs d'eau douce se résume ainsi : | |[tableau] | |La capacité et la puissance moyenne des bateaux ont été de 99 tonneaux et de 104 chevaux-vapeur. |On avait compté, l'année précédente, 574 bateaux en service d'une puissance moyenne de 94 chevaux et d'une capacité moyenne de 90 tonneaux. |De même que pour les tableaux de mer, les chiffres qui ne comprennent |---- |(1) La jauge [illisible] est de 27,700 tonneaux. | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque