Différence | Historique de transcription | Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780].

Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780].

Page : Page 323

Révision de 8 nov. 2024 15:27:56
edited by GRISONI
Révision de 8 nov. 2024 15:38:30
edited by GRISONI
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
321
 
321
 
dans les bocards construits suivant la methode de la Hongrie dont il sera question dans la section suivante.
 
dans les bocards construits suivant la methode de la Hongrie dont il sera question dans la section suivante.
 +
Son adapté à quelques bocards à sec un chassis rectangulaire garni d'un crible de fer sur lequel on fait tomber les matieres à mesure qu'elles sont broyées ; ce crible est de la longueur de l'auge et large d'environ 18 pouces, il est fixé à charnieres afin qu'en le haussant par le devant, le minerai trop gros, qui n'a pu passer à travers retombe sous les pilons pour y être reduit plus fin il n'y a ordinairement que trois pilon pour chaque auge ou batterie qu'une roüe müe par l'eau fait agir.
 +
Les filons de fer fixés à l'extremité de ceux de bois ne doivent pas être aussi pesant que ceux des bocards à l'eau, leur poids est ordinairement  de 30 à 40 livres ; lorsque ceux des bocards à eau sont à moitié usés et devenus trop leger, on les fait servir aux bocards à sec aux quels on donne le plus souvent pour sol une pièce très forte de fer coudé, sur laquelle se jette le minerai qui se casse par les chutes repetées des pistons ; d'où il arrive que les parties métalliques comme plus tendres se reduisent partie en poussière impalpable avant que le quartz et la roche dure soyent suffisamment concassées, ce qui fait qu'on en pese beaucoup en lavage qui doit [illisible] au travail du

Révision de 8 nov. 2024 15:38:30

321 dans les bocards construits suivant la methode de la Hongrie dont il sera question dans la section suivante. Son adapté à quelques bocards à sec un chassis rectangulaire garni d'un crible de fer sur lequel on fait tomber les matieres à mesure qu'elles sont broyées ; ce crible est de la longueur de l'auge et large d'environ 18 pouces, il est fixé à charnieres afin qu'en le haussant par le devant, le minerai trop gros, qui n'a pu passer à travers retombe sous les pilons pour y être reduit plus fin il n'y a ordinairement que trois pilon pour chaque auge ou batterie qu'une roüe müe par l'eau fait agir. Les filons de fer fixés à l'extremité de ceux de bois ne doivent pas être aussi pesant que ceux des bocards à l'eau, leur poids est ordinairement de 30 à 40 livres ; lorsque ceux des bocards à eau sont à moitié usés et devenus trop leger, on les fait servir aux bocards à sec aux quels on donne le plus souvent pour sol une pièce très forte de fer coudé, sur laquelle se jette le minerai qui se casse par les chutes repetées des pistons ; d'où il arrive que les parties métalliques comme plus tendres se reduisent partie en poussière impalpable avant que le quartz et la roche dure soyent suffisamment concassées, ce qui fait qu'on en pese beaucoup en lavage qui doit [illisible] au travail du