Différence | Historique de transcription | Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780].

326 Colonnes principalles qu'on appelle [montauts?] à leur partie inferieur, posée dans les anges de batteries, est une entaille sur laquelle on adapte verticalement au châssis de fer garni d'un crible de laiton, dont les mailles sont plus ou moins serrées suivant le degré de finesse que l'on veut donner aux matieres que l'on bocarde, qui à mesure de leur reduction passent avec le courant d'eau au travers de ces cribles et se rendent dans les bassins du labyrinthe où alles se déposent. Les bocards ordianires dont on vient donner une description abregée, sont detaillés dans nos voyages metallurgiques et dans tous les auteurs qui traitent de l'exploitation des mines, c'est pourquoi je ne crois pas devoir m'y arrêter plus longtemps. Je vais traiter des bocards tels qu'on les construit maintenant en basse hongrie ou l'art de bocarder est porté à sa plus grande perfection, notamment pour ce qui conserne les minerais riches en [illisible] parfaits. Avant de décrire les operations qui se font à ce Bocard, il es necessaire de faire connaître les differentes parties de sa construction qui sont 1° L'angle dans laquelle le minerai est broyé, et de suite entrainé par un courant d'eau qui y passe incessamment. 2° Les pilons avec leurs masses de fer. 3° La Roüe avec son arbre ou axe qui fait mouvoir les pilons. 4° Le labyrinte dans lequel se depose le minerai à mesuré

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