Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
DANS LE MIDI DE L'ESPAGNE.
magrera n'est soumis qu'a une apparence de pré-
s'assurer autrement de la valeur du minerai que l'on veut acheter. Il semblerait que depuis qu'on a reconnu la
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paration, et se vend brut à vrai dire. Pour un filon puissant et d'abattage facile, ce prix de 15 à 16 f'r. par ioo kilog. est donc énorme ; il suffirait pour expliquer le peu d'empressement des exploitants à soigner leur préparation mécanique. Les vaciaderos provenant des cinq premières années de l'exploitation s'étaient vendus à raison de 2 réaux Farobe, soit 4fr.,70 par ioo kilog., près de moitié moins par conséquent que les ultimas. Ce prix a été fort avantageux pour les fonderies qui ont fait l'acquisition de ces matières mises au
rebut d'abord. je ne retrouve pas sur mes notes le prix des polvos ; mais on peut être sûr que ce
prix a été déterminé par sentiment et sans le moindre essai, pas plus de la part de l'acheteur que de celle du vendeur. On n'opère pas autrement dans ce pays-là.
Les minerais de la Sierra Almagrera sont emballés, comme ceux de la Sierra G-ador, dans des ceras ou corbeilles en sparterie, qui en contiennent chacune un quintal (46 kilog.). L'emballage se fait à la sortie de la mine, immédiatement après la préparation. Dans la pesée on donne 5 livres (2k11.,3o)
de lance pour le recio et 6 livres (2".,76) tant pour les primeras que pour les ultimas , afin de tenir compte du poids de la cepa et du lien qui sert à la clore. L'acheteur paie en sus i réal (orr.,27) par 2 ceras.
Les différentes sortes ainsi emballées forment des tas séparés, qui restent en plein air jusqu'au
moment de la livraison. On peut entrevoir quelques morceaux du contenu des ceras placées l'extérieur des tas, mais on n'a pas la faculté de
L,e 3rs,éme
convenance de fondre les vaciaderos et les polvos, isrtepasraantsionpursoifitét
la préparation des minerais de la Sierra Alma-Pour l" grera devrait être ou nulle, pour éviter des frais deur'. dont les fonderies ne profitent pas, ou plus minutieuse que partout ailleurs afin de soustraire à la fonte les parties réellement stériles qui s'y trouvent à un tel état, qu'à défaut d'eau surtdut une main
soigneuse pourrait seule les éliminer d'une manière satisfaisante. On n'a pris ni l'un ni l'autre parti et l'on continue de classer les minerais en recio , primeras et ultimas , comme du temps que les vaciaderos et les polyos étaient jetés au rebut. Pour se rendre compte de la conservation de cette pratique, il faut, ce semble, recourir à des considérations commerciales. -
Depuis la découverte du filon les exploitants
ont toujours eu leurs intérêts indépendants de ceux des fondeurs, et, dans l'état actuel des choses,
ceux-ci ne jugent la valeur du minerai qu'ils
achètent que par le produit obtenu de leurs dernières fontes. Cette manière d'opérer est toute à l'avantage des exploitants, car, indépendamment de ce que, entre certaines limites, ils sont maîtres de la composition des différentes classes de minerai qui ont cours, on a vu qu'ils avaient encore en leur faveur la nature même du gi te, qui, exploité de haut en bas, donne des produits à teneurs de moins en moins élevées à mesure que les travaux s'approfondissent. De ces deux circonstances il résulte que la baisse des prix est toujours en retard $ur la baisse des teneurs. Qu'on joigne à cela 1849 .
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