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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS.

2" Le point de saisie est situé très-près de la partie supérieure de la flèche. 3' L'arbre, en fer forgé, est assez élevé au-dessus des auges, pour en rendre l'accès complétement libre. Les fig. 6, 7, 8 et 9 de la Pl. I peuvent donner l'idée de ces dispositions avantageuses. Les,fig. 7

et 8 représentent deux sortes de carnes toutes deux en fonte, l'une mn plus élégante appartient à la fonderie de Santa Lucia, près de Carthagéne, l'autre pq, qui est pleine, a été prise à la fonderie de la Carrnelita , entre Villaricos et Cuevas. Ces carnes sont fixées sur l'arbre A (fig. 7, 3 et 9) à l'aide de trois petites cales en fer, comme le montre le dessin :leur disposition est telle que les 4 flèches d'une mème batterie ne sont soulevées que successivement clans leur ordre, de ma-

nière à ne battre chacune qu'un coup par tour

d'arbre et à intervalles égaux. Je ne pense pas que l'usage de carnes en fonte soit à imiter pour un bocard que l'on voudrait affecter à la préparation de minerais métalliques destinés au lavage. Dans ce cas, le travail à sec se-

rait préjudiciable; il produit, en quantité trop

grande, des farines qui donnent lieu à des pertes inévitables dans la suite du travail. Or à ne pas travailler à sec, comme, d'une part, on n'a aucune raison d'assujettir le bocard à une petite vitesse, puisqu'on n'a plus rien à retirer de dessous les pilons pendant leur levée, et que, d'autre part , il importe d'obtenir d'un nombre de pilons donné' le plus de produit possible, pour ne pas multiplier les flèches au delà du nécessaire, on a coutume de marcher à une vitesse voisine du maximum cette disposition a. de plus , k mérite important

DANS LE MIDI DE L'ESPAGNE.

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d'entretenir l'agitation la plus vive dans l'eau qui remplit les auges, mais elle expose les cames à recevoir accidentellement le choc des flèches; c'est pourquoi le fer forgé me semble préférable à la fonte. Cette condition ferait rejeter l'une et l'autre des deux formes mn et pq , et il y aurait lieu de croire qu'avec un arbre en fer, la construction la plus avantageuse, consisterait en une combinaison de la fonte et du fer, le fer, pour les cames proprement dites, la fonte pour des anneaux qui s'ajusteraient sur l'arbre et clans lesquels les cames seraient enchâssées, maintenues soit au moyen de coins en bois, à la manière des rails dans leurs coussinets, soit au moyen de boulons. La came pourrait d'ailleurs conserver sa faible épaisseur (2 ou 3 centimètres ); en la forgeant on la mettrait sans peine sous une forme d'égale résistance et un épaulement de 8 à Io millimètres ménagé du côté concave, à la naissance du tenon, achèverait de lui donner toute la solidité désirable , avec moins de matière encore et sans plus de dépense que n'en exige la came de Santa Lucia. Les cames en fer du bocard de Malaga , dont il a été déjà question dans les Annales des mines (4c série, t. VIII, p. 599), ces cames rentrent dans le système mixte qui vient d'être indiqué ; mais noyées à demeure dans la fonte, elles offrent une disposition qui ne serait pas à imiter, ce semble, loin dune fonderie de moulage. Forcé par la combinaison adoptée d'assurer les cames et l'anneau contre toute chance de rupture, le constructeur a dû faire les pièces d'un massif qui choque à la première vue. Il est permis de croire que, sans çonipromettre la solidité du système , on pourrait alléger nota -

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