Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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DES M INEeAIS
les rattacherait à 1.1 tige T , pointa lent être snecesivement déplacées de telle sorte qu'une face in-
tacte se trouvant substituée à une face usée, le mentonnet serait capable de servir ainsi 4 fois avant d'être changé. Cette construction exigerait l'emploi de cames fourchues. Pour relever les mentonnets à mesure que le pilon viendrait à s'user, on agirait à la main sur la tige T, de manière à retirer la vis de son écrou d'autant de demi-pas que ce serait nécessaire. Afin de donner au système toute la rigidité désirable, il conviendrait de revêtir d'une boite en fer 14, le trou cylindrique creusé suivant l'axe de la flèche pour contenir la tige T. Assemblage des Pour ce qui est des pilons il est douteux que pilons avec les eh des oreilles boulonnées soient le meilleur mode d'assemblage; sous l'influence des vibrations incessantes auxquelles les flèches sont soumises, les écrous peuvent se relacher et s'échapper : c'est un inconvénient qu'il est facile d'éviter en faisant usage de pilons à queue pyramidale qu'on garnit de filasse et qu'on enfonce ainsi dans le corps de la flèche, à la façon d'un coin. Ce dernier mode
de construction, qui se trouve indiqué dans la
/û'. 15, est employé même avec de la fonte blanche, notamment à Schenmitz (1) : seulement, dans ce cas, on est forcé de donner à la queue des dimensions telles que lorsqu'il faut rebuter un pilori en
raison des progrès de son usure, il conserve encore plus de la moitié de son poids primitif', mais non plus la moitié de sa valeur; c'est une perte d'eau moins 7 à 8 fr. par pilon. Il est possible de réduire beaucoup cette perte en rendant la (1)
Annales des mines, 4 série, 1. IV, p. 353.
DANS LE MIDI DE L'ESPAG1NE.
queue indépendante. du pilon proprfflient. dit; de cette manière, les fontes blanches les plus dures peuvent être employées sans inconvénient, ce qui n'est pas possible au même degré pour des queues faisant corps avec les pilons. Dans la disposition nouvelle que j'indique, la
queue en fer forgé se termine en queue d'hironde, ou mieux en pyramide tronquée : une mor-
taise de forme semblable, mais plus large de 14 à 16 millimètres, est ménagée dans le sabot en fonte pour recevoir la queue, et au moyen de coins en bois serrés par de petits coins en fer, l'assem-
blage des deux pièces est d'une solidité remarquable. J'ai vu de ces pilons en fonte blanche durer six fois autant que les pilons en fonte grise auxquels je les ai substitués à Poullaouen et à Huelgoat. La queue peut servir indéfiniment, de sorte qu'au lieu de rebuter plus de la moitié des pilons, comme à Schemnitz, on n'a plus à en rebuter que le 1/5. je crois donc pouvoir recommander cette construction aussi bien pour des soles en fonte que pour des soles en quartz : elle est éprouvée dans l'un et l'autre cas. La disposition observée à Malaga, disposition qui consiste à couler le pilon sur les bandes de fer dont la flèche est formée, cette disposition rentre dans celle que je propose, mais elle n'est praticable que dans une usine pourvue d'un atelier de moulage ; elle a de plus un défaut essentiel c'est que coulée sur du fer, la fonte blanche, surtout, est exposée soit à ne pas adhérer solidement, soit à recéler des soufflures dont la présence peut don-
ner lieu à une usure inégale, et, par suite, à un travail défectueux. Les queues indépendantes des pilons peuvent
Queues en fer indépendantes du sabot en fonte blanche