Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
praticable, Surtout en recourant à la modification que je viens d'indiquer. Cette modification pourrait avoir cela d'avanAutre modificpaotuiorn unprodpisotsréie- tageux pour les bocards en général, que la con-
buteur intennit- StrUC6011 proposée permettrait, plus facilement bteontrpdrso.pre aux que la toile sans fin d' Escombrera , d'établir à la Ça
surface cylindrique du tambour, et en face de chacune des flèChes une série de vides et de pleins disposés de telle sorte que chaque portion d'auge ne reçût sa charge que pendant le soulèvement de
la flèche correspondante. Il semble, en effet, que
si l'on pouvait arriver à faire que la trémie ne versât la pierraille qu'elle contient que dans des vides ménagés à la surface du tambour, à intervalles convenables, on parviendrait ainsi, sans peine, à régler à volonté le moment de la projection des matières sous les pilons. De pins, il est permis de croire qu'en garnissant de tôle les pleins laissés à la surface du tambour, aux points correspondants aux intervalles pendant lesquels on ne veut rien jeter dans l'auge, la pierraille contenue dans la trémie sans fond glisserait sur cette surface métallique, sans trop de résistance. C'est là d'ailleurs qu'est le côté faible du projet; si cette difficulté pouvait être surmontée simplement, les conditions à exiger d'un distributeur propre au travail intermittent du bocardage se trouveraient satisfaites (1). (1) Les distributeurs à secousses connus sous les noms .de rolles( rolle saxonne, roue hongroise) sont d'une con-
struction parfaitement simple, mais leur débit est bien inégal. A ma connaissance ces appareils sont fort peu usités ; ce défaut d'usage d'une disposition simple el extrêmement ancienne semble accuser son insuffisance.
DA NS LE MIDI DE L'ESPAGNE.
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Je n'ai pas pu obtenir .de données numériques Pouvoir prosur la faculté productrice des cylindres broyeurs '1"'"' des qbncirN broyeurs. crEscombrera. 11L Mark m'assurait que la seule question qui embarrassât M. Brunton était de savoir si les exploitants pourraient lui fournir assez
de minerais pour alimenter son établissement. C'est beaucoup dire, car, on l'a vu, le pays est riche en galène argentifère, la passion des mines y est des plus développées, et l'on n'attend que le succès de l'entreprise d'Escombrera pour reprendre l'exploitation de la Sierra de Carthagène avec cette activité incomparable dont les mineurs espagnols ont donné tant de preuves.
J'ai cherché à me rendre compte de ce qu'il pourrait y avoir de fondé dans l'assertion de M. Mark et il me semble que s'il ne s'agissait que de broyer le minerai, cette assertion pourrait bien n'être pas aussi exagérée qu'elle le paraît. Le maximum du produit qu'il est possible de
faire rendre à des cylindres broyeurs est représenté en volume par une feuille continue de matière qui aurait pour longueur la vitesse des cylindres à la circonférence, pour épaisseur leur écartement, et pour largeur la longueur de table. Or en admettant, pour un calcul de ce genre, la vitesse de 8o tours qui m'a été donnée, l'écarte-
ment minimum de 2 millimètres que j'ai cru
observer et une longueur de table utilisée égale o",40, je trouve que l'unique paire de cylindres d'Escombrera serait capable de débiter, par minute, jusqu'à 8o décimètres cubes de minerai massif : par heure ce serait 4',800 en volume, et en poids de 14.000 à 20.000 kilog. Qu'on suppose 20 heures de travail effectif par jour, et
a5o journées d'un travail pareil dans l'année