Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINFP,AIS
Communément, des minerais de du ret é moyenne livrés à un bocard à eau ordinaire , avec sole 'en fonte et grille unique, ne rendent guère que la
moitié de ce produit 'en sable de 2 millimètres
de côté au plus. Je crois donc qu'on peut adopter les chiffres 5o et i5o kilog. par cheval et par heure comme limites de l'effet utile à attendre des bocards ordinaires. Si l'on fait abstraction de la force consommée par le moteur lui-même, ces limites s'élèveront au plus à 75 et 225 kilog. H serait intéressant d'avoir des limites analogues pour les matières traitées aux cylindres broyeurs. D'après quelques données incomplètes relatives au broyage des minerais du Cornwall ,ilyalieu de penser que la limite inférieure propre aux cylindres broyeurs peut descendre au-dessous de la limite supérieure propre au bocardage (i). Pour périence citée, et p. 313 pour l'estimation de la force dépensée.
(1) Voir Annales des mines, 2e série, t. VI , p. 14. '208 kilog. de minerai de cuivre riche broyé par force dé cheval et par heure, avec une vitesse de 15 tours par minute. Cette vitesse se réduit à 10 tours pour les minerais pauvres, dont elle écrase une moindre quantité, dans Ir même temps, sans dépenser moins de force sans doute. Si la quantité de minerai broyé variait comme la vitesse, on
n'aurait que 140 kilog. par force de cheval et par heure pour le minerai pauvre. Il est possible que le chiffre réel soit moindre encore, car le minerai riche dont il est ques tion passe au travers de trous ronds de 0-,009 de diamètre, tandis que c'est au travers de trous de 0m,006 qu'on fait passer le pauvre. Le chiffre de 140 kilog. doit donc être considéré comme un maximum, avec d'autant plus de raison que les résultats auxquels nous comparons ce chiffre s'appliquent à des
DANS LE MIDI DE L'ESPAGNE.
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ce qui est de la limite supérieure, si_ le choc du cassage à la main pouvait être comparé à la pression du broyage aux cylindres, les résultats que nous avons rapportés ci-dessus autoriseraient à croire qu'elle peut atteindre 3.000 kilog. Il s'ensuivrait que ces limites sont beaucoup plus étendues pour le broyage aux cylindres que pour le bocardage. Ce doit être ainsi effectivement, pour deux raisons 10 D'une part , la convenance d'éviter la production des schlamms , convenance d'autant plus impérieuse que le minerai est plus riche; d.el'autre,
la dureté et la ténacité des matières métalliques généralement moindres que celles des matières pierreuses : ces deux circonstances assignent aux cylindres broyeurs la préparation des minerais les plus lourds, ce qui doit tendre à élever la limite supérieure propre à ce mode de trituration. 2° En outre, la limite supérieure propre au hocardage se trouve généralement arrêtée dans son développement par les obstacles de tout genre que
la construction de l'auge des bocards ordinaires met à la sortie des sables produits. Ces obstacles indépendants de la dureté et de la ténacité du minerai constituent, selon moi, le vice essentiel des bocards. Tandis que dans le broyage au cylindre, tout grain de sable parvenu à la grosseur voulue est expulsé à coup sûr; dans le bocardage , sables dont le calibre est un peu moindre. Toutefois on se
tromperait beaucoup sur la différence, si l'on ne tenait compte que des dimensions relatives des trous ; il résulte
d'observations, qui seront publiées plus tard, que les grains passant par trous carrés de 4 millim. 1/2 de côté ne diffèrent en volume que de 1/6 environ des grains passant par cribles à trous ronds de 6 millint, de diamètre.