Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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PRÉPARAT/ON MÉCANIQUE DES MINERAIS
il peut retomber plusieurs fois sous les pilons avant d'être entraîné hors de l'auge, et il se trouve ainsi exposé à passer à l'état de schlamm , ce qui arrive, comme on sait, pour .une portion de la matière bocardée qui varie d'un cinquième à la moitié, suivant. la nature du minerai et la disposition de l'auge. Pour remédier à cet inconvénient, il faudrait qu'après chaque coup de pilon une nappe d'eau Jaillissante pût balayer le sable produit de ma-
nière- à le mettre en totalité à l'abri d'un Imbu veau choc. Cette disposition donnerait peut-être aux bocards le mérite spécial des cylindres broyeurs, qui réside surtout dans la suppression
des schlamms : c'en serait assez pour relever considérablement la limite supérieure de la production des bocards et peut-être pour rendre ces machines convenables à tours les cas de broyage. Malheureusement, la disposition nécessaire< à
reflet voulu est d'une exécution délicate, ce qui ne convient nullement à un bocard; elle donneraitlieu , en outre, à une dépense d'eau beaucoup plus grande sans doute que le mode d'expulsion usité , qui est tumultueux, mal dirigé et fort incomplet, mais d'une simplicité incomparable cette qualité importante lui vaudra probablement d'être conservé. La digression à laquelle les cylindres broyeurs, viennent de- donner heu- justifiera sans- doute ce que j'ai dit qu'on avait e. raison d'employer tout d'abord cette machine à Escombrera , de préférence aux bocards ordinaires. J'ai déjà dit qu'on avait refusé de me montrer f.appareil de lavage sur lequel on comptait à Escombrera , pour opérer, la préparation mécanique ,
DANS LE MIDI DE. L'ESPAGNE.
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des sables produits par les cylindres broyeurs. On s'est contenté de mettre sous mes yeux un échantillon d'une dizaine de grammes de galène préparée par le nouveau procédé. Cet échantillon, composé de grains assez uniformes en grosseur (de iài 1/2 millimètre de côté ) était d'une netteté parfaite : on n'y distinguait à l'oeil ni blende, ni pyrite, ni gangue. Mais c'est le résidu. qu'il importait de voir, et l'on n'a pas pu me le mon, trer. Ne pas-pouvoir', c'est ne pas vouloir en pareil
cas; je crains donc que ce résidu soit loin d'être irréprochable, et la grosseur des grains du mine-
rai net que j'ai vus me porterait à penser que toute la partie fine reste avec la blende et la pyrite, peut-être Même avec la gangue, sans pouvoir
en être séparée par le procédé Brunton. Ce fin peut constituer la majeure partie de la galène contenue clans le minerai de la Sierra de Carthagène s'il se perd, la préparation peut se trouver.
finalement trop coûteuse, eu égard au produit obtenu. Quoi qu'il en soit, il est certain que tout ne va
pas à souhait dans cette entreprise intéressante; car les nombreux propriétaires de mines du pays, qui voient la source de leur fortune dans le succès du nouveau mode de préparation mécanique, en depuis trois ans, à entrer en arrangesont mentencore, avec M. &untel-1, pour la préparation de leurs minerais. Aussi leur opinion est-elle que le nouveau procédé n'a pas encore donné de résultat pratique (1).
Ces notes étaient depuis longtemps entre les mains de la commission des Annales des Mines, (1) Fècrivais ceci au commencement (10846,