Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
Page : Image 39
Révision de 5 nov. 2014 12:39:47, edited by Anonymes
76
PREPAD.ATION MÉCANIQUE DES MitiEltAlS
circonstances qui exigent impérieusement l'emploi
des tables, la table Brunton pourrait ainsi, dans certains cas, mériter la préférence sur la table à secousses, qui sera presque toujours d'un emploi plus.., économique que la table jumelle, lorsque la main-d'oeuvre étant chère, l'incohérence du sable à traiter permettra de se dispenser des manipulations minutieuses qui sont le caractère particulier du travail aux tables dormantes. Lorsque au
contraire le sable aura une certaine consistance,
la table à secousses reprendra son avantage au point de vue de l'économie de la main-d'uvre, les secousses pouvant jusqu'à un certain point sup-
pléer le râble et le balai. Addilioa à faire Il est une addition qui parait nécessaire, tant àl'appareilBrunton. pour la perfection du travail que pour son économie, addition qu'on s'étonne de ne pas voir réalisée dans un appareil qui a la prétention d'être indépendant de l'ouvrier, c'est celle d'un distributeur mécanique. Si le distributeur d'Escombrera que nous avons décrit ne convient qu'aux matières sèches, ou pourrait y suppléer, pour les sables mouillés, au moyen d'un cylindre cannelé qui pousserait la matière en avant, cannelure par cannelure, sauf à ne la délayer qu'après sa sortie du distributeur, à l'aide d'une lame d'eau convenablement disposée. De cette manière ,l'ouvrier , moins assujetti par le service de l'auge distributrice, pourrait avoir l'o3i1 sur la table et se servir avantageusement du balai, pour aider à la séparation des matières. L'emploi du balai permettrait peut - être de passer, sur une table , plus de sables à la fois, tout en ajoutant à la perfection du travail sans ,.4ircroit tie frais, gracc à l'usage du distributeur
DANS LE MIDI DE L'ESPAGNE.
77
mécanique. La fig.i g peut donner une idée -de:. celui que je propose. En résumé, il est possible que le procédé Brunton prenne place dans la préparation mécanique pour le traitement des sables trop fins pour êtré'i criblés à l'eau, ou lavés à la caisse allemande, pas' assez fins pour être visqueux. Ce sont les matières les plus faciles à traiter par les anciens procédés, et j'estime que si le procédé Bru nton l'emporte sur eux, ce sera généralement plutôt par suitê,: d'une économie de main-d'oeuvre qu'à cause d'une séparation plus complète des matières à conserver.
L'économie est d'ailleurs un titre bien suffisant pour rendre un procédé industriel recommandable,