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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE LOCOMOTIVE

SUR LE CHEMIN DE FER DE CFIARTRES.

aux travaux de terrassement du chemin de fer de Chartres. Les dimensions principales de cette machine sont les suivantes

chaudière et rivées sur la paroi par seize boulons également en fer. Les dimensions de ces cornières

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Chaudière Longueur. ( partie cylindrique). Epaisseur des tôles. IDiamètre. Nombre Longueur. Tubes.

Foyer

lm,15

2',50

orn,01

. .

Diamètre intérieur. . Longueur. . . . . . Largeur. Hauteur [ Épaisseur i tubulaire [ des plaques 1 latérales.

Diamètre des soupapes Diamètre des cylindres. Course des pistons

120

2,53

.

.

Om,78

1'1,04

1'45 Orn,015 On',010

0-,076 .

sont les suivantes :

0m,34

(4,43

Nous avons dit que c'était la paroi supérieure du foyer qui avait cédé à la pression de la vapeur. Voyons quelle pouvait être cette pression et quelles dispositions avaient été prises pour y résister. La chaudière porte le timbre de 5 atmosphères : ce devait donc être là la limite à laquelle pouvait être portée la pression de la vapeur. Partant de ce chiffre et calculant d'après les

dimensions du foyer la pression totale que sa paroi supérieure pouvait éprouver, on obtient 40.000 kilogrammes environ.

Pour résister à une action aussi énorme, cette paroi, qui est plane comme les parties latérales, mais qu'on ne peut relier, comme celle-ci, aux parois extérieures par de nombreuses entre-toises, a été rendue rigide au moyen de six cornières en fer, placées longitudinalement à l'intérieur de la

Largeur à la base. .

O",070

Hauteur

0-,050

Épaisseur

0m,008

En outre, une pièce accessoire, verticale, fixée intérieurement sur le sommet de la boite à feu et consolidée, vers son milieu , par deux tirants horizontaux rivés sur la partie antérieure, Offre, vers le bas, une patte qui s'engageait entre les deux cornières moyennes renforcées convenablement. au point de jonction. Un boulon de 27 millimètres de diamètre liait cette patte aux deux cornières. Les cornières, destinées à donner de la rigidité à la paroi supérieure du foyer, présentent un double inconvénient.

Le premier consiste en ce que s'appliquant

dans toute leur longueur sur cette paroi, elles ne laissent point, comme les armatures qui ont été adoptées depuis, un certain intervalle baigné par l'eau de la chaudière. Il en résulte une grande épaisseur du métal qui n'est pas suffisamment réfroidie par l'eau, ce qui peut faciliter les coups de feu.

Le second inconvénient, qui est. le plus grave, tient à ce que les cornières n'ont pas été prolongées jusqu'aux limites du foyer, mais ont été arrêtées à 5 centimètres des extrémités de la plaque supérieure. Or c'est précisément à la limite de ces cornières que s'est produite la rupture. En examinant les bords des deux parties qui ont été séparées, il semble, au premier abord, qu'au