Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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entre les dépdls
DE QUELQUES ESPÈCES MINÉRALES.
En résumé, des amas de titane et d'étain, qui
été redressées, M. Élie de Beaumont dit que les gaz et vapeurs se sont probablement fait jour vers le centre du cirque, plutôt que sur les bords du système qui est entouré, presque de toutes parts,
de titane et d'é- par la fixité de leurs principaux minéraux, semtain et les éma- blent éloigner toute idée de sublimation, sont nations volcani-
cependant tout à fait comparables aux dépôts de chlorures volatils qui se dégagent aujourd'hui des bouches volcaniques. Ainsi se trouve vérifiée, par un nouveau cas, l'assimilation établie par M. Elie de Beaumont (r) entre les gîtes métallifères et les émanations volcaniques à la manière dit sel ammoniac. De même qu'aujourd'hui il se sublime autour des orifices volcaniques des chlorures dont les uns, comme les chlorures ammonique et sodique, se décomposent sans altération, dont d'autres, comme le chlorure de fer, sont décomposés par la vapeur d'eau, de même aussi dans les anciennes périodes, il s'est dégagé de certaines fissures des fluorures de nature variée, de la décomposition desquels nous trouvons tous les résidus. Du reste, l'apatite se trouvant dans les produits volcaniques modernes, on voit que les sources de fluorure ne sont pas complétement taries. La structure Comme autre rapprochement avec les phénoorographique de l'Oisans confir- mènes actuels, observons que l'un des centres de ques actuelles.
celui de l'Oisans, si connu par les minéraux qu'il renferme, est pré-
mecerapproche- Ces fumaroles fluorifères , ment.
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SUR LA PRODUCTION ARTIFICIELLE
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Rapprochement
cisément au milieu d'un cratère de soulèvement (2).
En parlant des substances gazeuses qui ont dû se dégager, au moment où les masses de gneiss ont Note sur les émanations volcaniques et métallifères.
de couches secondaires non altérées.
En lisant les belles pages dans lesquelles
M. Élie de Beaumont a établi l'analogie entre le cirque de la Bérarde et les cirques de la GrandeCanarie ou de Palma, on est frappé de la manière dont les considérations chimiques que je viens d'émettre s'adaptent aux faits orographiques de la contrée. Du chlorure ou du fluorure de titane
paraît donc avoir fait partie des vapeurs qui sont sorties du cirque de la Bérarde, lors de sa formation. rnpa_ La formation de Les petits dépôts de fer oligiste qui les oxydes de titane presque partout, accognent ceux qui sont souvent associés aux gîtes d'étain , par
ptane.
ef;arrta°alli°ingils'egstemaas de
exemple à Altenberg en Saxe, et dans la paroisse ed'étain et de ti-
de Saint-Just en Cornouailles, établissent un raprochement entre les gîtes de titane et d'étain et certains amas plus volumineux de fer oligiste qui
me paraissent dûs aussi à la décomposition du
chlorure ou du fluorure de fer. C'est d'ailleurs une conséquence à laquelle conduit la ressemblance de ces minerais avec le fer spéculaire des volcans ; en décomposant le perchlorure de fer par la vapeur d'eau dans un tube de porcelaine, j'ai obtenu du d'eau, en morceaux confusément cristallins fer qui ressemblent, à s'y méprendre, à certaines va-
Bulletin de la Société géologique, 2' série, t. IV.
riétés de minerai de l'amas de Fran-iont. Il est très-probable que beaucoup des gîtes de fer oli-
Élie de Beaumont. Faits pour servir à l'histoire des
giste qui, dans différentes contrées, avoisinent les granites, les porphyres et d'autres roches éruptives sont dus à des sublimations comparables à celles
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montagnes de l'Oisans, Annales des mines, 3' série, t. V, p. 31.