Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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SUR LES DUNES',
à raison de la convexité qu'elle présente, et conformément aux données de la pratique, , nous réduirons cet effort d'un tiers et il sera approximativement de 12 milligrammes. La densité des grains étant de 2,65, le poids du grain serait de T milligrammes. La détermination du coefficient .de frottement se fera approximativement d'après la considération du talus moyen, suivant lequel se déposent les sables qui s'éboulent. Ainsi, pour une inclinaison de 350 ce coefficient serait sensiblement de o,7o. Nous posons ainsi F = 12 millig., P = 11 millig.,
?=,;
d'où l'on déduit : tang i = 4,3
19,4'
laquelle tangente correspond à un angle de In° 1/2.
Le vent que nous avons pris pour exemple souffle avec force, mais il en est de bien plus impétueux, et dans les orages il n'est pas rare que la vitesse de l'air soit de 20 mètres par seconde. Dans un cas pareil et pour le grain de sable donné, l'on aurait F =_ 33ffing,3 et l'on trouverait que: .
tang z
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DU GOLFE DE GASCOGNE.
25,6 34,4
correspond à un angle de 36° 1/2. Il parait même que lorsque la tempête est d'une extrême violence, dans le cas des trombes , par
exemple, l'air se précipiterait avec des vitesses de 4o mètres par seconde. Un pareil vent est assez fort pour renverser arbres, maisons, tout ce qui se rencontre sur son passage.
L'effort qu'il exerce sur une surface d'un mètre
carré directement exposée à son action est de 216 kilog. environ, et le grain de sable en question subirait de sa part une pression de 133 milligr. Or, posant Fr.:=133 milligr., il vient pour tang. i une valeur qui correspond à un angle de 5o0. On voit ainsi que certains coups de vent seraient susceptibles de faire remonter les grains de sable pris pour exemple sur des plans inclinés dont la pente dépasserait 45°; mais ce sont là des phénomènes exceptionnels, de véritables météores d'une
production tout à fait accidentelle, d'une durée fort courte et qui n'auront qu'une influence passagère sur le relief des dunes. C'est l'action des vents régnants qui modèlera ce relief, et l'on a vu que sous l'impulsion d'un vent de force plus qu'ordiflaire, parcourant 12 mètres à la seconde, les grains de sable pris pour exemple ne pourraient pas remonter une pente de plus de 12° 1/2. Sur les dunes se trouvent, il est vrai, des sables de moindre grosseur, et si nous admettons que le diamètre moyen n'est que de t millimètre et la section moyenne de o,785, comme l'on aura dans ce cas :
F = milIig. t, il viendra tang i
P
,
1,64 3,19
d'où l'on déduit i
270.
A des vents de 20 et 4o mètres de vitesse par seconde, l'on trouverait de même, comme inclinaisons correspondantes, les angles de 44 et 53°.