Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)

SEL 288 GISEMENT DU BITUME, DU LIGNITE ET DU

PRÈS BECHELIMONN ET LOBSANN (BAS.--BHIN).

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s'est portée sur tout ce qui concernait la géologie ne de l'Alsace. Cependant aucune de ces notices du biprécise du gisement donne une idée assez tume et du lignite; l'origine de l'eau salée n'y est pas discutée : quant aux amas de fer renfermés silence; dans le même terrain, ils sont passés sous ce qui s'explique, parce qu'ils sont presque entièrement cachés à l'observateur par le diluvium tertiaire qui les recouvre, aussi bien que le terrain

pellent, par leur coloration, les marnes du keuper. Le sable bitumineux., objet de l'exploitation ,

voisin.

L'épaisseur des amas bitumineux varie ordinai- Forme etdimende ces amas rement de orn,8o à 2 mètres, et s'élève tout à fait sions bitumineux. exceptionnellement jusqu'à 4-mètres; vers les

au milieu des sables et des grès stériles, des amas de Vexpinoilataslsitorjral:

aplatis parallèlement à la stratification. Ces amas st ;orle,' rt %a s. strati formes sont fort allongés par rapport à leur largeur, de sorte que, considérés en projection horizontale, ils présentent la forme de longs boyaux (fig.

i,Pl. IV).

suborEn examinant ,les caractères des dépôts localité resdonnés. au terrain tertiaire, dans la treinte dont il s'agit , j'insisterai particulièrement l'origine de sur le gisement du bitume, parce que cette substance n'est pas encore bien connue.

bords leur épaisseur diminue jusqu'à s'annuler complétement, de sorte que la section transversale d'un de ces amas est lenticulaire. Il en est

Couches de Bechelbronn. Leur prolongement à Soultz-sous-Forêts et à Schwaluviller.

dentellement s'élevait jusqu'à 6o mètres. Pour

les Les couches clans lesquelles sont ouvertes Composition de principalement forl'ensemble des mines de Bechelbronn sont couches de Begrises ou verdâtres , quelquefois mées de marncs chelbronn. subordonnées des lits sableuses, auxquelles sont exempt d'arde sable : le sable qui est rarement calcaire gile est souvent agglutiné par un ciment accidentelsous forme d'un grès assez cohérent ; poudingue. Les marnes lement ce grès passe au plastiques, lorsqu'elles ne consont quelquefois le tiennent que peu de carbonate de chaux; plus au souvent elles sont schisteuses et micacées ;elles moment où elles viennent d'être extraites, exhalent fréquemment une odeur qui a quelque ressemblance avec celle de la térébenthine. Certaines couches marneuses d'un rouge-brun vif rap1828, Topographie des deux départements du Rhin,

p. '3'2 et 62.

Le sable et le

qui consiste en sable mélangé de bitume, forme gris rboirtittnlmi

z

qui ont été suivis sur une longueur de 800 mètres, avec une largeur moyenne de 3o mètres, qui acci-

abréger, nous donnerons à ces amas stratiformes le DOM de veines, qui convient d'ailleurs mieux à leur forme allongée que celui de couches, ainsi que les désignent les mineurs. Au lieu de se terminer tout à fait, une veine se réduit souvent à un lit mince de sable peu riche en bitume; cette traînée de sable forme comme une trace qui poursuivie fait quelquefois découvrir ,au mineur d'autres veines situées au même niveau. Dans les travaux de Bechelbronn , les couches Direction de In abstraction faite de faibles ondulations , se dirigent Sdlersaenaeisionbituet Nord 330 Est à Sud 33° Ouest; elles plongent vers 'flirteuses. Est 33° Sud, de o'",043 par mètre, c'est-à-dire de 20.2y. Cette direction est parallèle à celle d'une partie des failles qui limitent le grès des Vosges dans le voisinage. Un coup d'oeil jeté sur la figure 1. montre la