Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)

3o8 GISEMENT DU BITUME, DU LIGNITE ET DU SEL

tumineuse alternent avec des marnes verdâtres, et des couches de grès i ciment calcaire. Enfin à la partie supérieure du dépôt sont des couches siliceuses d'aspect varié. Le calcaire et le silex sont riches en coquilles d'eau douce, particulièrement

en bulimes et en paludines. Le silex renferme, en outre, des tiges de chara et de petits débris de bois silicifié. L'affleurement d'une couche mince de lignite se remarque au milieu des marnes. Le litorne a Les masses siliceuses rosées ou grises que conpénétré dans certaines roches de tient le calcaire bitumineux ne sont pas plus im-

prégnées de bitume qu'il n'arrive aux silex des rieurementa leur Lobsann

posté-

consolidation.

autres terrains; les fissures qui traversent ce silex

contiennent seules des enduits de bitume. Il en est de même des gros blocs de grès calcarifère

qui sont enveloppés de sable bitumineux : ce grès est blanc, mais les fentes qui s'y trouvent sont enduites d'une pellicule de bitume. Les cavités que la disparition des tiges de chara ont laissées dans les silex ou dans le calcaire lui-même sont aussi remplies de bitume visqueux. Enfin les

fissures du lignite qui avoisinent le calcaire bitumineux contiennent fréquemment du bitume mou, que l'on n'est aucunement a utorisé à regarder

comme une sécrétion du lignite, mais bien plutôt

comme une infiltration partie de la roche bitu-

PlIES BECHELBRONN ET LOESANN (BASRIIIN).

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après coup, soit d'elle-même, soit avec l'aide de l'eau, dans des roches qui, comme le calcaire, ne sont pas tout à fait imperméables, ou bien dans des roches fissurées.

C. Au-dessus du calcaire et du lignite se trou- C. Poudingues vent des marnes bleuâtres plus ou moins endur- reitmreasrnaevssup,e-s avec

cies; ces marnes contiennent beaucoup de rognons sues marins. cristallins de pyrite cubique, et .des nids de gypse bien cristallisé , minéraux que .l'on trouve semblablement associés dans les marnes oxfordiennes

du terrain jurassique. Les assises inférieures des marnes dont il est question contiennent beaucoup de coquilles essentiellement marines qui sont généralement mal conservées; parmi .ces coquilles on peut distinguer des spatangnes , des cérites (plusieurs espèces indéterminées), des peignes, des vénéricardes. Ces marnes ont au moins une épaisseur de 2 0 à. 25 mètres. Aux marnes dont il s'agit sont subordonnées des

couches de grès et d'un poudingue très-grossier ou nage/tue, qui est presque entièrement formé de débris du muschelkalk. Ainsi des couches épaisses qui sont exclusive-

lux dépôts d'eau sont recouvertes par des couches tout à fait ma- douce. rines , ainsi que M. Voltz l'a déjà parfaitement

mineuse voisine.

connu.

Ces faits montrent que le bitume ne s'est fixé dans certaines roches du terrain qu'après qne ces roches étaient consolidées, c'est-à-dire que le bitume, depuis qu'il a été enfoui dans les couches de Lobsann, s'est déplacé sur quelques points. La

C'est dans ces couches marines, mais à leur contact avec le calcaire d'eau douce, qu'une mâchoire de l'anthracotheriurn alsaticum a été découverte en 1821 par M Boussingault.

facilité avec laquelle le bitume liquide et les huiles

pyrogénées s'infiltrent partout est telle qu'il n'est pas étonnant que l'huile minérale se soit insinuée

superposition

ment d'eau douce, comme le calcaire et le lignite, ,de dépôts marins

Aux environs de Goersdorf, à la limite des genirdireas7(,1,,:pheoal terrains tertiaires, on trouve fréquemment dans le calcaire du muschelkalk

des cavités cylindroïdes cghoe:flk. aa I k dee Grnoeurss--

très-régulières qui sont évidemment dues à l'ac-