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320 GISEMENT DU BITUME, DU LIGNITE ET DU SEL

tertiaires de Soultz-sous-Forêts avec leur bitume et leur eau salée fournissent un exemple de cette relation, qui n'est pas encore expliquée d'une manière satisfaisante. Si des considérations économiques ne s'opposaient pas à l'établissement d'une nouvelle saline, à proximité des grands centres de production de la Lorraine, on aurait beaucoup de chances de rencontrer à Soultz-sous-Forêts par des sondages le sel gemme , ou au moins des eaux plus fortement salées ; les travaux faits jusqu'à présent dans cette localité ne dépassent pas la profondeur de ITIètreS.

Bitume dans le

à muschelkalk proximiltde taitles.

Pour compléter ce qui concerne le gisement

du bitume en Alsace, je ferai observer que du biturne s'y rencontre encore dans deux positions qui diffèrent du gisement dont nous venons de nous OCCL1per.

Cette substance se trouve accidentellement dans des filons métallifères qui traversent le terrain de transition du Haut-Rhin , ainsi que je l'ai déjà fait remarquer ( t). Le bitume est fréquent aussi dans le muschelkalk , le long des failles qui séparent ce terrain du grès des Vosges; ainsi , à Rothbach, à Weitersmillet', à Rauscheudbourg, les fissures qui traversent le muschelkalk contiennent beaucoup d'enduits de bitume noir à peu près solide. A Molsheim, près de plusieurs failles considérables qui déterminent la limite orientale des affleurements du muschelkalk, le bitume est renfermé dans beaucoup de géodes cristallines de chaux carbonatée, au milieu de brèches calcaires, dont les frag(1) Annales des mines, 4.° série, 1. XIV, p. 38.

PRÈS BECHELBRONN ET LOBSANN (BAS-RHIN).

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ments sont réagglutinés par du carbonate de chaux cristallisé en métastatique. Dans cette der-. nière ville, on a trouvé, en 1847, à une faible profondeur, le calcaire du muschelkalk imprégné de bitume liquide qui en suintait assez abondamment, au point que ce calcaire ressemblait beaucoup à la roche asphaltique du val de Travers. Dans les deux derniers gisements qui viennent

d'être signalés, dans les filons comme dans les failles, la relation de l'origine du bitume avec les dislocations du sol est évidente. Près de Haering, en Tyrol, au Grattenbergl , le calcaire alpin renferme beaucoup de bitume visqueux qui, comme dans le muschelkalk de Molsheim, y est accompagné de nombreuses veines de chaux carbonatée cristalline (i). Quoique disposé en amas strati formes , le biLes gîtes bituturne des environs de Soultz-sous-Forêts parait m ine ux de Lobsann et de Beaussi se lier aux dislocations de la contrée. chelbronn avoiEn effet, ces gîtes avoisinent la faille terminale du grès des Vosges, l'une des plus nettes que l'on tertiaire puisse rencontrer (fie. 3 et 4). Cette faille , bien ,é,etaritte.e""° qu'ouverte à une époque antérieure au trias , n'était pas encore oblitérée pendant l'époque tertiaire puisqu'à cette même époque, elle a servi de canal aux épanchements de fer spathique, de fer oligiste,de baryte sulfatée, dont il a été question plus haut. Ce qui montre aussi quele pays était travaillé par les agents volcaniques à l'époque tertiaire, c'est la sortie de basalte de Gundershoffen , qui n'est distant de Lobsann que de 8 kilomètres. La structure éminemment cristalline qu'affecte La struclure sacle calcaire d'eau douce de Lobsann,sur beaucoup chsar°,,'-ie du, cal(isi,o,neu?),

caire u'eaa waice annonce l'action

(I) Reuss. Mémoire cité plus haut, p. 162.