Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)
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MINES ET MINIÈRES
DE L'OUEST DE LA MOSELLE.
la grande ligne, à peu près droite, qui la limite dans le bois de Bockholtz , du côté du Nord, correspond à une petite dépression, au delà de la-
et au fond de Kaler. Elle est passablement éten-
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quelle le sol s'élève tout à coup assez abruptement,
en formant une pente opposée à celle du monticule qui renferme les minières. 3. La branche de la Plantation et des pâtis communaux cf Ottange. Elle s'embranche sur la précédente près du chemin d'Audun à Ottange, traverse le quart en réserve d'Audun , le bois de M. d'Hunoldstein connu sous le nom de Plantation , vient déboucher sur les pâtis communaux d'Ottange, se perd sur la pente rapide qui aboutit au fond de Kaler, et reparaît ensuite dans ce fond qu'elle suit sur une assez grande longueur. Cette branche très -étendue est excessivement étroite; elle est d'ailleurs en partie épuisée tant par les exploitations récentes que par celles qui ont été faites à la fin du dernier siècle dans le quart en réserve des bois d'Audun. J'ai vu exploiter, dans une carrière de calcaire fissuré qui se trouve sur la route d'Aumetz à Ottange, à l'extrémité de cette veine, une poche presque entièrement fermée qui contenait du minerai en petits grains arrondis. 40 La branche du quart en réserve d'Audun. Elle descend vers le Sud-Est, partie dans le quart en réserve des bois d'Auclun , partie dans les coupes
affouagères de ces mêmes bois, et vient finir sur les pâtis d'Ottange par une grande quantité de petits entonnoirs qui ont été exploités. C'est sur cette branche que sont situées les exploitations ouvertes clans les bois d'Audun ; elle a surtout de la profondeur le long de la limite des deux bois. 50 La branche des coupes affouagères d'Aumetz. Elle descend vers le Sud et vient aboutir à une minière exploitée pour le haut-fourneau d'Ottange
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due, fort riche et à peu près vierge ; on y a
trouvé des épaisseurs de minerai qui vont jusqu'à 20 mètres. 60 La branche de la fosse aux Trois-Poiriers. Dirigée vers le Sud-Ouest, partie dans les coupes affouagères d'Aumetz , partie dans celles d'Audun , elle est assez riche et entièrement vierge.
Indépendamment du gîte principal que je viens de décrire et qui serait assez bien figuré par une étoile, le plateau d'Aumetz renferme encore plu-. sieurs veines qui paraissent en être indépendantes. Les principales sont situées dans le bois d'Ottange dit les Treize-Coupes, dans les champs voisins et au lieu dit le Veisperick, commune d'Audun-leTiche. On a aussi exploité sur le plateau opposé de la vallée cl'Ottange , dans les bois de Volmerange, quelques poches remplies de minerai, qui établissent une liaison entre le gîte d'Aumetz et ceux du pays de Luxembourg. L'évaluation approximative de la richesse du groupe principal que forme ce gîte a été rendue possible par les recherches que l'on a exécutées dernièrement dans les bois d'Aumetz , d'Audun et.deBockholtz, recherches qui,ont consisté en un grand nombre de coups de sonde et de puits. Pour procéder à cette évaluation, on a partagé toute la surface occupée par le gîte en carrés d'un hectare, -
et on a pris , dans chaque hectare ou portion d'hectare, la profondeur moyenne de la terre minérale. On a calculé, d'après le produit des recherches, que chaque mètre cube de cette terre non remuée contient 700 kilogrammes de minerai, d'où il a été facile de déduire qu'un hectare de terre
minérale, sur une épaisseur de ï mètre, renferme 7.000.000 de kilogrammes de minerai. Ceci posé,