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Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)

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PORPHYRE AMYGDALOÏDE

ou amygdades variétés qui sont porphyriques Bonnard l'a fait reainsi que M. de loïdes , et qui, roches basaltiques( i). marquer, sont analogues aux Généralement elle est celluleuse et un peu rude couleur brune plus ou au toucher : elle a une observe moins foncée, ou grisâtre: Souvent on y difdes cellules allongées qui ont été remplies par de forme férents minéraux et qui varient beaucoup

à 4o cenet de grandeur : elles ont au plus 3o quand ces cellules sont timètres de longueur ; et quelvides, la roche peut être très-caverneuse, scoquefois elle ressemble cornplétement à une échantilrie volcanique boursouflée; quelques , ni lons, au contraire, n'offrent ni arnygdaloïdes pâte pétrocellules ; ils sont alors formés par une qui est siliceuse compacte, quelquefois jaspée, les cris-

brun-rouge ou noirâtre. Dans certains cas, taux de feldspath se sont encore développés dans cette pâte. à une Les passages d'une variété de la roche brusques, et plusieurs autre sont, du reste, assez des variétés qui viennent d'être décrites peuvent se trouver réunies sur le même échantillon. La couleur verte que présente quelquefois la pâte de la roche a été attribuée à un mélange intime de hornblende ; je n'ai cependant point observé des cristaux ou des lamelles de hornblende dans les échantillons que j'ai examinés : dans un verte est assez grand nombre de cas cette couleur certainement due à des amygdaloïdes microscopiques, mais cependant discernables à la loupe (1) De Bonnard. Notice géognostique sur la partie ocAnnales des mines, 1" série, cidentale du Palatinat.

t. VI, p. 505.

D'OBERSTEIN.

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qui sont formées par une chlorite que je décrirai plus loin. Toutefois, le plus souvent, de même que cela

a lieu pour la plupart des roches feldspathiques d'origine ignée, la couleur verte parait se fondre d'une manière insensible dans la pâte feldspathique, et elle résulte probablement de la formation d'une petite quantité de chlorite, ou du moins d'un hydrosilicate de fer et de magnésie qui se développe peut-être dans la pâte de la roche par voie de pseudomorphose.

Par l'altération atmosphérique, le porphyre d'Oberstein prend une couleur rouge ou brunâtre ou brun<chocolat, principalement dans les parties dans lesquelles il y a du carbonate de fer, et il répand alors une forte odeur d'argile par insufflation; cette odeur est surtout très-sensible dans les échantillons desquels on extrait les plus belles agates. C'est sans doute cette propriété qui a fait désigner certaines variétés de la roche sous le nom d'Elsenstein, de Tonsthein,d'Argilophyre et de Porphyre argileux; mais l'odeur argileuse qu'exhalent du reste un grand nombre de roches, tient seulement à la formation d'une petite quantité d'argile ou de kaolin, par suite de la 'décomposition de la pâte et des parties feldspathiques : ces

roches sont d'ailleurs essentiellement à base de feldspath et elles ne sauraient aucunement être assimilées à des argiles.

Le pouvoir magnétique du porphyre amygdaloïde d'Oberstein qui a fourni les cristaux de labrador que j'ai analysés est seulement de ... 93; ce pouvoir est plus petit que celui des laves; il est même faible pour une roche d'origine volcanique. Le pouvoir magnétique du mélaphy-re de Mar-