Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 16)

PORPHYRE AMYGDALOÏDE )28 » gangue des filons tels giie la baryte sulfatée et

D'OBERSTEIY.

différentes variétés de quartz.

» Il y a en outre des minéraux métalliques

de la roche qui contient les agates au grès (2). Le gisement de ce porphyre a été étudié avec beaucoup de soin par M. Steininger qui à publié

dont le plus abondant est de beaucoup la pyrite de fer qui est quelquefois argentifère., du

» oligiste ; de l'hydroxyde de fer, de la psilomelane, du fer carbonaté , de la galène, du cuivre gris, de la pyrite de citivre, de la »la-

Gisement.

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d'une manière insensible à un psarnmite à grains fins (1), et M. Hamilton signale aussi des passages

une carte géologique très-détaillée des pays,epruH-

lachite, de l'azurite, du sulfure cl' antiniOine et de la py-rolusite.

pris entre la Sarre inférieure et entre le -Rhin. Relativement à son âge, on peut remarqUer:que d'après la Carte géologique de France les 'dykes de ce po-fp-h-yie se trouvent re plias généaériiént

» Au nord de Baumhol der près de Berschweiler,

au milieu du terrain houiller Proprenieill dit,

Reichenbach, Frauenberg et HaniMerstein, des filons de cuivre contenant de la prritè de cuivré; de la malachite et du cuivre sulfitré, ont d'ailleurs traversé les variétés coMPactes et amygdaloïdes du porphyre. »' Le porphyre amygdaleïde d'Obersteih qui vient d'être analysé et décrit est une roche eXtPèmement abondante aux environs d'Oberstein , didar, , de Baumholder, de Fischbach, de Reichenbach, etc., dans la vallée de la-, Nahe ainsi que dans tout lé

bassin houiller de la. Sarre entre Sarrebruck et Kreutznach. Il forme des dykes dont lés dirneiïsions et les contours sont très-irrégtiliers; près d'Oberstein il couvre une surface très-étendue da sol sur lequel il paraît s'être répandu à la manière de grandes nappes'Ou de édulée'S,» Sa structure de séparation est quelquefois prisrtiatique , mais le

plus souvent elle présente des lits successifs et même elle est schistoïde.

M. de Bonnard a constaté que les variétés à structii-re -grenue (traPpl- alternent quelquefois àvée:;leVéd'uches du tettain houille'; il a reconnu é,galenieneque les vafiétés qu'il désigne sous le nom de Cdtnéenile. et dé Wake , peuvent passer

mais qu'ils s'observent aussi ail milieu du grès Vos-

gien ; par conséquent le porphyre est plus récent que ce grès.

Beaucoup de roches décrites sous le nom de trapps et d'amygdaloïdes peuvent .ètre rapprochées de la précédente et présentent avec elle les plus grandes analogies par leur gisement, par les minéraux ainsi que par les minerais qu'elles con'tiennent ; les minerais de cuivre, et en particulier le cuivre natif, s'y montrent surtout avec une grande constance, et dans un mémoire précédent M. Burat a fait' ressortir les relations des roches -

trappéennes aveç les minerais de cuivre et de fer. Le cuivre natif, qui ne s'observe que dans quel-

ques échantillons minéralogiques de la roche d'Oberstein , donne lieu au lac Supérieur et à la Nouvelle-Écosse à des exploitations extrêmement

importantes, entreprises généralement dans les amygdaloïdes qui, d'après M. Jackson, se trouvent au contact du trapp- avec le grès. D'après (1). Annales des mines, lre série, t. VI, p. 515. (2) The quarterly Journal of geologieal society, 19 jan. vier 1848, p. 213.