Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)

2.4

AUX. miNimAux MÉTALLIQUES.

ASSOCIATIOèi DE L'ARGENT

nation peut donc faire perdre à certaines substances argentifères près de la moitié du métal précieux qu'elles contiennent, sans que cette perte soit nécessairement accompagnée d'un abondant dégagement de vapeurs; la volatilisation dépend évidemment beaucoup plus de la température que du dégagement de gaz qui l'accompagne ; car de la blende grillée à une douce chaleur donne lieu à un abondant dégagement d'acide sulfureux, et

éprouve une diminution de poids de 15 à 20 p.

too sans que néanmoins la teneur en argent soit notablement diminuée si la température est peu élevée.

Nous pouvons d'ailleurs déduire de nos observations l'explication d'un fait métallurgique important qui consiste en ce que, malgré les soins que l'on s'ingénie à prendre pour recueillir toutes les matières volatilisées dans le traitement des miImpossibilitéde lierais argentifères, il est impossible de retrouver retrouver dans dans les cadmies tout l'argent qui a disparu, lors les cadmies tout l'argent qui a même que l'on pourrait condenser toutes les fudisparu. niées, ce qui n'a jamais lieu : la perte est toujours beaucoup plus grande qu'on ne s'y attendrait ; car les cadmies ont- une richesse en argent moindre qu'elle ne semblerait devoir être. On voit, d'après nos expériences, que la précaution de construire des chambres de condensation ne fait pas éviter la perte ; car une grandie partie de l'argent volatipoids qu'éprouve le sulfure de zinc en se changeant en oxyde ; mais quand on calcine de la blende grillée à une basse températilre , il est probable qu'il en est autrement, alors les vapeurs qui se dégagent sont dues, au moins en partie, à la décomposition du sulfate de zinc qui a pu se former pendant le grillage.

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lisé ne pénètre pas jusqu'à ces chambres ; les cad-

mies qui s'y condensent n'en renferment qu'une portion , et, très-probablement , la plus petite. La meilleure manière d'éviter les pertes par entraînement consisterait à opérer les réactions métallurgiques à la température la plus basse possible; mais il est difficile de régler à volonté le dévelop-

pement de la chaleur, et nous ferons observer qu'il y a un moyen simple de ressaisir une grande partie de l'argent perdu par sublimation. Il suffit en effet de ne pas rejeter, comme on le fait habi-

tuellement, les matériaux qui formaient la chemise des appareils dans lesquels on à traité pendant une longue campagne des matières argentifères.

Par exemple , quand on démolit un fourneau à Moyen de réverbère d'une usine à plomb et argent , il faut spaairstiireundeegrra(!.e_ mettre de côté les pierres ou briques qui formaient gent sublimé. la voûte et le rampant : comme. l'argent est venu

s'y incruster sur la face exposée à faction de la flamme, on doit les considérer comme de véritables minerais d'argent, qui, d'ailleurs, sont faciles

à traiter; car ils ne renferment pas en général d'autre métal : aussi suffirait-il de les bocarder et de les laver pour en extraire les particules d'argent que l'on refbndra ensuite. Nous avons voulu nous assurer si l'incrustation

Expérience sur

des globules d'argent sur les parOis des appareils do la galène.

n'a pas lieu seulement dans le grillage des minerais zincifères, mais aussi dans la calcination des minerais plombeux. Pour cela, nous avons calciné dans une cornue 20 grammes de galène qui avait été préalablement grillée à une douce tempéra-. ture, et dont la teneur était de 0,0032. Après avoir cassé la cornue, nous avons aussi trouvé à la sur-