Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

opérer sur plus de Io grammes de matière, on n'a qu'à suivre la marche indiquée par M. Berthier (Traité des essais par la voie sèche , t.

p. 827), le meilleur guide que l'on puisse prendre dans des essais de ce genre. On réduit en poussière très-fine "ramme de Détermination de la la substance (dan,.certains cas 1/9 gramme suffit); meilleurenioportiond puis après l'avoir mélangée aussi intimement que tre. possible avec 3o à 4o grammes de litharge , et avoir ajouté 10 grammes de carbonate de soude pour faciliter la fusion , on la fond, et d'après la proportion de plomb obtenu, on calcule quelle serait la quantité de plomb que produirait le nom-

pre

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bre de grammes de matière que l'on veut soumettre à l'essai; puis on détermine la proportion de nitre que l'on doit ajouter pour éviter la réduc-

tion d'une partie de la litharge et faire en sorte que le poids du culot de plomb obtenu ne dépasse pas 15 à 25 grammes, Pour cela il faut concevoir que l'addition du nitre équivaut à l'oxydation

d'une certaine quantité de plomb : d'après les expériences que nous avons faites, a gramme de nitre paraît tre susceptible d'oxyder 4 à 5 grammes

de plomb et quelquefois même un peu plus , .du moins à en juger d'après le mode de calcul que nous avons suivi et que nous allons exposer. Prenons pour exemple une pyrite de fer jaune Calcul dela quan. ti té de plomb qui de la mine de Pontpéan : dans l'essai prélimiest oxydé par 1 , i gramme de cette pyrite, paraissant à peu gramme (le Ire. près pure , fondu avec 3o grammes de litharge et to grammes de carbonate de soude a produit uni culot de plomb du poids de 12',50 Dans Fessai définitif nous avons traité 9',70 de cette pyrite, qui a été intimement mélangée avec 3o grammes de litharge-type, 25 grammes de carbonate de soude

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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et 20 grammes de nitre. Le culot de plomb obtenu pesait i6g,20. Or, d'après l'essai préliminaire, si la fonte eût été faite sans nitre , on aurait obtenu un culot de plomb pesant 121%25 ; il faut en retrancher le poids du culot réel, c'est-à-dire 16,2o, et l'on voit alors que les .2.o grammes de nitre ont dû oxyder 105g,05 de plomb, d'où il doit résulter que 5°,25 de plomb ont été oxydés par gramme

de nitre.

Les résultats ainsi calculés de beaucoup d'expériences différentes nous ont fourni dés nombres généralement compris entre 4 et 6 ; cependant si l'on admet que le nitre en se décomposant cède à la masse adjacente tout l'oxygène de l'acide ni-

trique, sans qu'il y ait de perte , on trouve que gramme de nitre ne pourrait oxyder que 5 gr. de plomb. L'anomalie que nous faisons remar-

quer tiendrait-elle à ce que les conséquences que nous déduisons de notre procédé d'expérimentation pour calculer le pouvoir oxydant du nitre ne sont pas rigoureusement exactes? Peut-ètre dans l'oxydation d'une dizaine de grammes de sulfure métallique en est-il une petite portion qui échappe à l'action oxydante du nitre et de la litharge, de manière que nous sommes alors con-

duits à considérer l'oxydation produite par le nitre, comme plus considérable qu'elle ne l'a été

réellement. D'ailleurs nous avons quelquefois observé que la proportion de plomb produite dans les essais préliminaires est un peu plus conàdérable, si /a fusion avec 3o grammes de litharge est opérée sur og,5o ou 0g,75 de matière que si l'on en traite t gramme : l'action désoxydante du sulfure métallique paraît se produire d'une manière plus complète dans le premier cas, où il est enve-