Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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99 Ions essayés et le procédé d'analyse que nous avons suivi.
Cependant nous avons cru faire un nouveau pas dans cette voie de recherches en expérimentant sur des minéraux cristallisés, qui offrent tous les caractères extérieurs de la pureté, et dans lesquels les analyses précédemment faites n'indiquent ordinairement la présence d'aucun autre corps étranger
d'une densité égale à 1,35, 20grammes au plus dans les expé,ou To grammes au moins de galène pulvérisée griaelléine(e'ss. sur les dans un mortier d'agate. On étend d'eau , on filtre , et l'on ajoute de l'acide sulfurique pur; puis on décante et l'on évapore la liqueur à sec. Le résidu de l'évaporation est repris par un peu .d'eau aiguisée d'acide azotique, et l'on filtre ; en-
L'ARGENT
curer une grande quantité de réactifs, sur l'entière pureté desquels on puisse compter.
que l'argent : nous voulons parler des galènes. Nous allons démontrer qu'elles contiennent en outre du fer, du cuivre et du zinc; il faut ajouter que nous nous sommes décidés à entreprendre ces recherches à la suite d'expériences préliminaires dont nous parlerons dans la troisième partie de ce mémoire, et dans lesquelles, en étudiant l'action de l'hydrogène naissant sur le sulfure de plomb, nous reconnûmes que celui-ci cédait à l'acide sulfurique étendu une quantité de fer parlaiteillent appréciable par les réactifs ordinaires.
Recherches sur les métaux étrangers contenus dans les galènes. Les galènes mè-
Nous avons étudié douze échantillons de galène
me cristallisées complétement dépourvus de gangues , et dont la renferment en garantie de la général outre 'orme nette et régulière semblait une
leej,),1,7blrzlit'aier-,puretéchimique. Néanmoins, dans tous ces échan,
du cuivre et du tillons , nous avons constaté la présence du fer,
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
ASSOCIATION DE 95 distinction assez sensibles et la difficulté de se pro-
zinc, du
cuivre et du fer, si bien qu'en tenant compte de l'argent, il y avait dans ces galènes quatre métaux étrangers et très-probablement comme le plomb resous forme de sulfure. Le fait nous a paru assez de la philosophie namarquable au point de vue turelle , pour que nous décrivissions les échantil-
On attaque par de l'acide azotique très-pur,
suite on verse dans la liqueur claire un excès d'ammoniaque qui Frécipite lé peroxyde de fer, et la couleur bleue qu'elle prend alors décèle la présence du cuivre. On évapore de nouveau à sec, et le résidu est repris par un peu d'eau, légèrement aiguisée d'acide azotique. Quelques bulles d'hydrogène sulfuré déterminent le dépôt du cuivre, puis l'addition d'un peu d'ammoniaque précipite le zinc à l'état de sulfure. Tous les réactifs , y compris l'eau , ont été préalablement examinés, et les filtres ont été lavés à l'acide chlorhydrique.
Marche suivie