Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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ASOCI ATI ON D
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toi sidération que l'emploi de grandes quantités de AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
1:ARGENT
TABLEAU DES GALÈNES ESSAYÉES. GARA CTERES
P BOV ENA NGE
OBSERVATIONS.
de la galène.
de la galène. Huelgoat (Finistère).
.
Cristallisée en octaèdre. Le cuivre et le zinc au raient pu être doses.
II n'y avait que des Département dellsère Cubes trèsgrands et très- traces de cuivre. nets.
Northumberland. .
.
.
Il
Cubes tronqués sur les arêtes, acernnpagnes de cubo-octaèdi es.
Derbyshire:. Sala (en Suède).. . Freyberg (en Saxe)..
uetaedrique. Octaèdres.
Le cuivre et le zinc auraient pu etre dosés.
Beaux cubes.
Le fer et le zinc étaient dosables, niais le eni-
vre se trouvait en très-petite quantité. Saxe
Bohème. Bohème.
Beaux octaèdres.
Cubes très-réguliers.
Bérézow (en Sibérie).
Beaux octaèdres.
Sibérie
Cubes très-nets
Origine inconnue. .
Le zinc pouvait etre dose. »
y Octaèdres et cubo-oc- Le cuivre et le zinc taèdres.
Octaèdres.
Conclusions de la première partie. Dans cette première partie de notre travail,
nous croyons avoir montré que la voie sèche, c'està-dire la fonte suivie de la coupellation , est le seul moyen de découvrir des quantités excessivement petites d'argent dans les substances minérales.
Api ès avoir indiqué le moyen d'obtenir de la litharge presque totalement dépourvue d'argent, et
»
Cubes passant au type
réactifs aurait soulevé des doutes sur la véritable provenance des faibles traces de métaux étrangers que nous aurions pu y découvrir.
sont sssez abondants. 11
» »
.----
Nous avions commencé à faire de semblables recherches sur des pyrites de cuivre et des blendes très-pures, au moins en apparence, pour tacher zinc de découvrir dans les premières des traces de de cuiet de plomb, dans les secondes des traces revre, de plomb et de fer ; mais nous avons difficulté d'abord à cause de la noncé à ce projet, de nous procurer des quantités assez considérables de beaux échantillons, et ensuite par la con-
après avoir constaté la pureté des fondants et autres réactifs qui devaient nous servir, nous
avons fait voir que les pertes de fin occasionnées par la coupellation ne sont appréciables à la balance que dans le cas ou le bouton de retour surpasse 25 milligrammes, et que des paillettes d'argent, du poids d'un seizième de milligramme, ne peuvent pas disparaître dans la coupellation , lors même qu'elles sont alliées à 3o grammes de plomb. Dans les expériences que nous avons faites sur le grillage des divers sulfures, nous avons vu que l'ai gent contenu dans les blendes peut subir, par
sublimation, une perte de près des trois quarts,
et qu'il vient s'incruster sur les parois des appareils où l'on opère. Comme il en est de même de l'argent volatilisé dans le grillage des galènes, nous avons expliqué ainsi l'impossibilité de recueillir avec les cadmies tout l'argent entraîné par les vapeurs qui se forment dans le traitement en grand des minerais argentifères , malgré l'emploi des chambres de condensation ; toutefois, nous avons indiqué le moyen de retrouver l'argent qui a disparu,