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Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)

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VARIOLITE

observé ni des cristaux d'amphibole, ni même des cristaux de diallage dans la variolite proprement dite : il est bien vrai que la substance verte de la variolite résiste à l'action répétée de l'acide chlorhydrique bouillant, comme cela aurait lieu si elle était due à l'un ou à l'autre de ces deux minéraux, mais elle est toujours plus facile à rayer que l'amphibole ou que la diallage , et je pense que le plus

généralement elle n'est autre que la pâte ellemême, dont la couleur verte doit être atrribuée à une teneur en oxyde de fer et en magnésie plus grande que celle du reste de la roche. La variolite de la Durance contient du reste,

Minéraux en filons.

de ces deux minéraux peut paraître bizarre, car ils sont généralement séparés d'une manière trèsnette ; elle tient à ce que l'épidote , au lieu de se développer dans des filons, aura affecté autour des globules feldspathiques la structure rayonnée

qu'elle prend quelquefois dans certaines roches plutoniques qui deviennent alors varioli tiques (1).

Il importe de remarquer que les minéraux des filons ou des a mygdaloïdes diffèrent com piétement

chlorite forment quelquefois de petites amygda-

microscopiques, ils sont cependant toujours sépa-

lohles, isolées dans la pâte de la roche et ont même rempli les cavités arrondies, et produites par le retrait qui se trouvaient dans l'intériAr des globules. Une variolite de la collection du Muséum, sans désignation de localité, a ses globules presque en-

une roche de Schonfelds (Saxe), qui ressemble beaucoup à la -variolite de la Durance, la structure Yariolitique est également due à de l'épidote, au centre de laquelle il y a quelquefois un globule Yioliitre,

servé son passage à une serpentine bien caractérisée. Elle renferme aussi des carbonates qui se dissol-

vent dans l'acide acétique et d'autres qui ne font effervescence qu'avec l'acide chlorhydrique.

et fer oxydalé.

au centre de laquelle se trouve quelquefois un globule feldspathique : dans cet échantillon l'épidote et le feldspath sont en couches concentriques qui se fondent à peu près l'une dans l'autre. L'association

a encore de la chaux carbonatée blanche et spathique , ainsi que de la chloriteferrugineuse vert

serpentineuse, etp, E. de Beaumont a même ob-

Pyrite de fer

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des globules feldspathiques par leur constitution minéralogique et chimique aussi bien que par leur mode de formation. En effet , les globules ont une structure cristalline incomplétement développée; ils contiennent des alcalis comme la pâte de la roche à laquelle ils sont le plus généralement soudés et dans laquelle ils se fondent même quelquefois d'une manière insensible ; de plus ils se sont. formés eh même temps que cette pâte , dont ils ont à peu près la composition chimique. Les minéraux des filons et des amygdaloïdes ont au contraire une structure cristalline bien développée et entièrement indépendante de celle de la masse de la roche ; lors même que plusieurs

comme l'euphoticle, de la serpentine ou une matière Carbonate.

DE LA DURANCE.

On y observe souvent de la pyrite de fer et quelquefois un peu de fer oxydulé. Parmi les minéraux ayant rempli des filons ou des fissures dans la variolite , on peut surtout citer l'épidote vert pistache ou vert jaunâtre.

Elle est fréquemment associée avec le quartz qui se montre aussi en petits filets (voir/1g.! , P 1. 1). Il y

foncé. L'épidote, le quartz, la chaux carbonatée et la

tièrement formés par de l'épidote vert jaunâtre,

d'entre eux se trouvent réunis dans des fentes (i) Annales des Mines, 4. série, t. XII, p. 2.15. Dans