Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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VARIOLITE DE LA DURANCE.
plus que la variolite, l'euphotide et la serpentine sont presque toujours réunies dans le même lieu, et qu'elles présentent entre elles tous les passages minéralogiques; aussi M. Sc. Gras les considère-til comme les variétés extrêmes et les mieux carac-
térisées d'une roche particulière au' Alpes qu'il désigne sous le nom cr euphotide serpentineuse (1).
On voit en effet, par les analyses qui précèdent, que la composition chimique de la variolite ne diffère pas de la composition moyenne d'une euphotide et surtout d'une eupbotide serpentineuse. Il résulte des observations faites par M. E. de Beaumont au mont Genèvre, et de ses collections qu'il a bien voulu mettre à ma disposition, que feuphotide formant le massif' central du MontGenèvre, est encore accompagnée ou entourée par des roches bréchiformes variées , ainsi que par des roches probablement métamorphiques, dans lesquelles il y a tantôt de la chlorite ainsi que du fer oxydulé, tantôt de la serpentine, du diallage, une espèce de pyrosklérite et le mica qu'on observe généralement dans le calcaire métamorphique et en particulier dans celui des Vosges. A ces roches succèdent différentes assises essentiellement calcaires qui appartiennent au terrain jurassique , et qui sont
relevées autour du massif central. M. Sc. Gras, qui a étudié le gisement de la varioli te ou de l'euphotide serpentineuse (I), a constaté que dans le Dauphiné et dans la Savoie elle ne se trouve jamais dans un terrain plus récent que dans le terrain à combustible des Alpes, que M. E. de Beaumont a le premier rapporté au terrain jurassique. M Sc. Gras. Bulletin de la Société géologique, 2° série,
t. 1,p.723.
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RAPPORT Fait cl la Commission centrale des machines à vapeur, dans sa séance du 28 décembre i 849. Par M. PHILLIPS, secrétaire adjoint.
Les expériences entreprises ont eu pour but de vérifier le fait suivant, et d'en rechercher la cause. A la suite de plusieurs accidents de chaudières à vapeur, survenus dans des circônstances à peu près identiques, on a dit que pendant la suspension de travail des machines à vapeur, il pouvait y avoir suréehauffement de là tôle des, chaudières, et que l'explosion pouvait être causée par la tuméfaction de l'eau qui , lors de la reprise du travail, venait baigner les parois suréchauffées. Plusieurs expériences ont été faites, à l'usine de
M. Gouin, à Batignolles. Le générateur servant aux expériences se compose de deux chaudières cylindriques à fonds légèrement bombés, munies chacune ,d'un réservoir de vapeur, avec un bouilleur interposé entre les deux, et destiné à recevoir Veau d'alimentation avant son admission dans les chaudières. Ce dernier est chauffé à l'aide des flammes qui ont circulé sous les deux chaudières et qui se revident ensuitedans la cheminée, il est destiné à recevoir la majeure partie des sédiments déposés par l'eau d'alimentation. Les deux chaudières sont d'ailleurs identiques.
Elles ont iom.3o de longueur sur ou',8o de dia-