Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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RAPPORT DE LA COMMISSION
mètre.. Le bouilleur a la même longueur et un diamètre de on',3o5. Les réservoirs de vapeur ont e.45 sur o",45. Les chaudières sont timbrées à 6 atm.; Ictus carneaux latéraux s'élèvent à orn,o5 au-dessous de leur axe, et le niveau de l'eau est
maintenu à.la même hauteur au -dessus de cet
axe. L'alimentation se fait tantôt par une pompe mue par la machine , tantôt par un retour d'eau. L'eau d'alimentation est introduite d'abord dans le bouilleur et se rend ensuite dans les chaudières par des tuyaux qui plongent, dans chacune d'elles, à l'extrémité opposée au foyer. Au-dessus des réservoirs de vapeur s'élèvent les tuyaux de prise de vapeur qui se réunissent immédiatement en un
seul de 0°,06 'de ,diamètre sur 12 à 15 mètres de longueur. Celui-ci aboutit à la machine , qui est de 20 à 25 chevaux, à détente et à condensa-
tion ; le vide du condenseur est de om,60 om,7o. Elle est à cylindre oscillant. La vapeur des chaudières fait aussi fonctionnner de temps en temps un marteau-pilon. Il y a un manomètre Richard et un manomètre à air comprimé correspondant soit aux chaudières ensemble, soit à l'une quelconque d'entre elles à volonté. Enfuie retour d'eau est muni ,d'un tuyau d'échappement de vapeur à l'aide duquel on peut, quand on le désire, laisser échappep la vapeur de l'une quelconque des deux chaudières ou même de toutes les deux.
L'appareil qui a été jugé le plus convenable pour procéder aux essais en question et qui a été construit d'après les indications de M. Regnault est un thermomètre à mercure, gradué jusqu'à 2500 cent. et dont la presque totalité de la .tige
est recourbée à angle droit sur le réservoir. La tige irete formée d'un verre d'environ om,005 d'épaisseur pour lui donner plus de solidité.
DES MACHINES A VAPEUR.
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Pour procéder aux expériences, on a mis à nu, par l'enlèvement de quelques briques, la surface de la tôle d'une des deux chaudières sur une longueur horizontale d'environ on',3o et ti ur une hau-
teur suffisante pour y loger parallèlement aux arêtes du cylindre un manchon de tôle demicylindrique de orn,o7 à om,o8 de diamètre dont les arêtes extrêmes venaient s'appliquer exactement sur la tôle bien nettoyée de la Chaudière. La partie du thermomètre contenant le réservoir était logée horizontalement dans le manchon, et la tig,re s'élevait verticalement au-dessus. On assujettissait ensuite le tout en le recouvrant du sable de la chaudière, après 'avoir eu soin .de protéger les extrémités du manchon à l'aide de menus fragments de briques. Le tout était ensuite recouvert de sable pour éviter le refroidissement. extérieur. Le thermomètre, placé à 2 mètres environ de
distance du réservoir et de la prise de vapeur, était à om, t 75 de 'hauteur au-dessus du niveau de l'eau, c'est--à-dire à mi-hauteur entre ce niveau et le 'dôme de la chaudière. Les observations se bornaient ensuite à constater à des intervalles suffisamment rapprochés, la
température indiquée par le thermomètre et la pression du Manomètre au même moment. Toutes les expériences ont commencé d'un quart d'heure
à une demi-heure avant la cessation du travail. Elles se sont maintenues pendant l'heure que dure le repas des ouvriers, et se sont prolongées d'uit
quart d'heure à une demi-heure après la reprise du travail. Trois expériences sont détaillées au complet dans le tableau suivant :